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COP22 : UNE PARTICIPATION REMARQUABLE DU MALI

La journée du vendredi 18 novembre 2016 a connu l’épilogue des travaux de la 22è Conférence des Nations unies sur le changement climatique COP22 à Marrakech, au Maroc.

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Le site de Bab Ighli abritait les activités de la COP22. Installé confortablement dans le pavillon de l’Afrique, le stand du Mali n’a pas désempli pendant l’évènement. Le drapeau vert, jaune et rouge en toile de fond encadre le portrait géant du président de la république. Les parois sont ornées d’affiches et de banderoles qui portent des slogans à la faveur de la protection de l’environnement. Le cadre offrait une trentaine de places assises aux visiteurs. Pendant une dizaine de jours de participation, la délégation malienne a organisé de nombreuses conférences et  présentations de projets.
L’Agence du Bassin du fleuve Niger (ABFN), l’Agence de l’environnement et du développement durable (AEDD), le Programme régional d’aménagement intégré du massif du Fouta Djallon ont exposé sur plusieurs thématiques. La société civile à travers les ONG nationales, dont Malifolke-Center « Nyetaa », Katènè et d’autres organisations féminines ont apporté une grande contribution aux activités du stand.
Au cours de la dernière semaine des travaux, les ministres de l’Economie et des Finances, Boubou Cissé, des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, de l’Energie et de l’eau, Malick Alhousseiny ont rendu une visite de courtoisie à la délégation nationale. En marge des travaux, le ministre de l’Environnement, de l’assainissement et du développement durable, Mme Keïta Aïda M’Bo a multiplié les rencontres avec les partenaires stratégiques, techniques et financiers. Ces échanges visent à mettre notre pays sur orbite dans les mécanismes de financement des projets, en particulier dans le domaine de l’adaptation au changement climatique.
Le 18 novembre 2016, jour de la clôture des travaux de la conférence, a été marqué au stand du Mali par une réunion de restitution des deux semaines de travaux auxquelles notre délégation a intensément participé, appuyéé par des experts de la société civile. La rencontre était présidée par le ministre de l’Environnement, de l’assainissement et du développement durable, Mme Keïta Aïda M’Bo.  Elle a enregistré la présence des représentants de l’Assemblée nationale, du Conseil économique, social et culturel, de plusieurs anciens ministres de l’environnement du Mali, du président du Groupe des négociateurs africains à la COP, Seyni Nafo. Au menu de la journée était inscrit le point des négociations.
D’entrée de jeu, le spécialiste Nafo a indiqué que l’Afrique avait trois objectifs à atteindre lors de la présence conférence. Elle voulait renforcer les fondements technico-juridiques et opérationnels de l’Accord de Paris accélérer l’action climatique et assurer le niveau de financement adéquat des projets d’adaptation au changement climatique. L’expert note avec satisfaction que ces différents points ont sensiblement évolué en terme de concrétisation. Le dernier objectif a été  traduit en feuille de route. Elle détaille les termes et les modalités de réduction des gaz à effet de serre. Ce programme est basée sur une initiative portée par l’Allemagne pour renforcer les capacités des pays africains à accéder au financement.
L’autre grande satisfaction, selon le capitaine de l’équipe des négociateurs africains, est l’opérationnalisation de l’Unité de gestion de l’Initiative africaine sur les énergies renouvelables. Elle est portée par la Banque africaine de développement, et la direction est confiée à notre compatriote, Youba Sokona. Un budget de 6 millions d’euros a été mis en place pour le fonctionnement de l’Unité. Une enveloppe de 2 milliards d’euros est déjà disponible pour réaliser, à l’horizon 2020, une production énergétique de 5000 MGW. En terme d’adaptation, l’unité de gestion est également en place. D’autres initiatives ont été élancées sur les océans dont un grand programme sur l’économie océanique, signale Seyni Nafo.
En terme de financement, on constate déjà une hausse significative au niveau des fonds mis à a disposition de l’Etat malien, a confirmé le ministre l’Economie et des finances, Boubou Cissé lors de son passage au stand du Mali, en compagnie de son collègue des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Abdoulaye Diop. Le portefeuille du financement des partenaires a doublé. Elle atteint la cagnotte de 500 millions de dollars pour l’ensemble des programmes déjà réalisés au Mali. Cependant, beaucoup reste à faire en terme de mobilisation de fonds,  au plan national et au niveau international, a fait remarquer le ministre Keïta Aïda M’Bo.
Notre pays doit profiter de son rôle de leadership en matière de changement climatique.Les techniciens maliens seront stimulés par la nomination de deux compatriotes, aux postes hautement symboliques de président du groupe des négociateurs africains, et de l’unité de gestion de l’Initiative africaine pour les énergies renouvelables. Le ministre Keïta Aïda M’Bo a promis de ne ménager aucun effort dans ce sens.  La COP22 Marrakech a enregistré la participation de plus de  30 000 personnes, dont près de 8 000 délégués de la société civile représentant 3000 Ong et 1 500 journalistes de 196 pays.

C.A.DIA

Source : L’Essor

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