Les échanges, avec les deux personnalités reçues, successivement, par le chef du gouvernement de la Transition, ont tourné autour des efforts pour appuyer le retour de l’Etat malien sur tout le territoire, préparer des élections, progresser dans la construction de la route Alatona-Tombouctou, et aider le Mali à revenir à un ordre constitutionnel normal, « dans les meilleurs délais ».
Lors de son entretien avec le Premier ministre, l’ambassadeur de l’UE au Mali, Bart Ouvry, parlant de la coopération entre l’Europe et le Mali, a annoncé que certaines décisions doivent être prises par le gouvernement de la Transition, avant la fin de cette année. M. Ouvry a indiqué que ces décisions concernent des dossiers concrets. Par exemple, « la route de Tombouctou sur laquelle nous espérons progresser, bientôt, la préparation des élections mais, avant, le dossier du retour de l’Etat sur tout le territoire du Mali, sur lequel l’Union européenne et d’autres partenaires internationaux travaillent, jour après jour, pour intensifier notre appui à la présence de l’Etat malien, partout sur le territoire ».
Le diplomate européen a dit avoir noté la volonté du Premier ministre, avec son gouvernement, qui est en cours de formation, de faire un suivi immédiat de sorte que des réalisations concrètes soient possibles sur le terrain.
De son côté, le représentant de l’UA pour le Sahel, Pierre Buyoya, est venu assurer le chef du gouvernement de la transition de l’expérience de l’organisation africaine, dans le cadre du bon déroulement de cette période que vit le Mali. « Nous l’avions fait, ici, au Mali en 2012 », a-t-il rappelé.
Il a ajouté qu’un groupe international de suivi de la transition, co-présidé par l’UA, les Nations unies et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a été créé à l’époque. « A travers ce groupe, a-t-il dit, nous nous sommes réunis, régulièrement, pour mobiliser tous les partenaires du Mali afin qu’ils soutiennent la transition ».
OD/MD (AMAP)