Vendredi 29 octobre 2021, à l’appel de plusieurs associations de la société civile, des centaines de milliers de manifestants se sont massés au Boulevard de l’Indépendance de Bamako. Objectif de ce rassemblement ? Dénoncer la politique française au Mali et les ingérences de la CEDEAO dans les affaires su Mali. Cette manifestation est en réalité une réponse à l’arrogance d’Emmanuel Macron à l’adresse des Autorités maliennes. Aussi, les manifestants ont apporté leur soutien à ces Autorités.
Qui pour soutenir les forces armées et de sécurité qui pour accompagner la transition en œuvrant à sa prolongation et au report de l’élection présidentielle principalement, des mouvements et associations issus de la classe politique et de la société civile se mobilisés activement autour du Gouvernement de Dr Choguel Kokalla Maïga désormais dans le collimateur des traditionnels partenaires bi et multilatéraux du Mali. C’est dans ce cadre que s’est tenue, le vendredi dernier, cette imposante manifestation populaire autour du Monument de l’Indépendance de Bamako initiée par l’association YEREWOLO-DEBOUT SUR LES REMPARTS de l’Activiste et Conseiller au CNT, Adama Diarra alias Ben le Cerveau, un partisan fieffé du sentiment anti-français au Mali.
En effet, ce vendredi 29 octobre 2021, des milliers de manifestants, venus tous les horizons de la ville de Bamako, ont grouillement répondu à l’appel des Leaders de l’association YEREWOLO-DEBOUT SUR LES REMPARTS qui ont toujours pris fait et cause pour la prolongation de la transition avec le report de l’élection présidentielle, le départ de la France et Alliés occidentaux du Mali au profit de la Russie.
Ainsi, dès après la prière du vendredi saint, comme en 2020 où dans le viseur des manifestants il y avait le Régime d’un certain Ibrahim Boubacar Kéïta, le Boulevard de l’Indépendance est devenu entièrement noir de monde. Sur les affiches, banderoles et dans les déclarations verbales, les slogans phares comme « A bas la France, à bas CEDEAO et la MINUSMA », « Oui à la prolongation de la transition », « non à des élections bâclées » et « Vive la Russie » étaient le leitmotiv du message livré par les manifestants et les organisateurs.
« Avec le phénomène d’insécurité qui règne au plan national et la multiplication des attaques terroristes avec des lots de morts, de blessés et de dégâts matériels dans les Régions du Nord et du Centre du pays sous les yeux des milliers de troupes étrangères et africaines inactives ou complices, aucune élection ne peut se tenir d’abord. Donc, la seule solution c’est d’abord la libération de notre pays de toutes ces troupes françaises, américaines, européennes, africaines ou de la fameuse CEDEAO. Elles n’ont qu’à dégager pour céder la place à la Russie, seule puissance capable de nous aider à mater les Iyad, Kouffa et autres groupes armées terroristes et sécessionnistes, », s’offusqua un pro-russe fieffé. Selon ce manifestant, la France, la MINUSMA et autres doivent toutes dégager. Et il ajoute que les Maliens sont décidés de montrer à la CEDEAO et à l’ONU qu’ils sont prêts à soutenir le Gouvernement de la transition jusqu’au bout et que tous sont mobilisés derrière le Premier Ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga, et du Colonel Assimi Goïta sur tous les fronts.
Egalement, il faut rappeler que depuis au temps d’IBK et, surtout, la déclaration historique faite par l’actuel Premier Ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga, devant le Conseil de Sécurité des Nations Unies, en septembre dernier, un véritable élan de solidarité et de soutien populaire aux Autorités de la transition malienne accompagné des sentiments anti-français gagne du terrain à Bamako.
Enfin, il faut signaler qu’au même moment des manifestations similaires se sont déroulées dans les Régions de Kayes, Ségou, Bougouni puis, le samedi lendemain, en France.
Djankourou
Source: L’Aube