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Contre le terrorisme au Sahel : «Le G 5 Sahel est nécessaire mais pas suffisant », dixit-on du côté de l’Ambassade des USA

Des solutions durables au conflit et au terrorisme violent comme la bonne gouvernance, l’Etat de droit  et la protection des Droits humains, entre autres. Ce sont là des éléments complémentaires.

En marge de l’Assemblée des Nations Unies, l’Ambassade des USA au Mali a organisé une conférence de presse par voie téléphonique synchronisée avec un des porte-paroles de la Maison Blanche, hier, jeudi 27  septembre, au sein de la Chancellerie de la mission diplomatique américaine à Bamako.

Comme à l’accoutumée, chaque année, à l’occasion de l’Assemblée Générale des Nations Unies, le Secrétaire Général a organisé, le mercredi 26 septembre 2018, une réunion de haut niveau sur la situation au Mali et dans le Sahel. Une réunion restreinte dont l’objectif est de faire le point de la situation sécuritaire  sévissant dans cette Région meurtrie par des attaques terroristes. A cette occasion, il fut convenu de mobiliser tous les partenaires de la Force conjointe G5 Sahel, afin qu’au-delà des déclarations de bonnes intentions il y est des actions concrètes sur le front militaire contre le terrorisme.

Le terrorisme est une façon de s’affirmer qui nécessite de montrer que l’on n’a pas peur et faire comme si rien n’était. Mais, au préalable,  il faut vraiment réfléchir à la chose pour bien comprendre.
«Tout est une question de croyance et de Religion et je tiens à vous rappeler que chaque Religion a ses pour et ses contre … Pensez seulement au Christianisme et à toutes ses personnes brûlées au moyen-âge ; car, on les traitait de sorcières! À tous les meurtres qui ont été commis au nom de Dieu, par et pour l’église! À tout l’argent que l’église a soutiré à tout le monde », a déclaré le conférencier afin que tout le monde sache  que le terrorisme ce n’est pas du côté de l’Islam seulement.

Pour le Secrétaire Général a précisé que  le G5 Sahel doit avoir «un mandat robuste et un financement pérenne».

De son côté, le Président de la Commission de l’Union Africaine, le Tchadien Moussa Fakir, en cas d’échec au Sahel, l’on « aura des conséquences bien au-delà».

Mahamadou Yattara

LE COMBAT

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