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Contentieux : Qu’est-ce qui fait courir Mme Simpara Saran Traoré

Un crédit contracté engage le client qui en bénéficie auprès de l’institution. Et le bénéficiaire doit pouvoir mesurer ses capacités de remboursement au préalable. C’est ce minimum de précaution que ne semble pas avoir pris Mme Simpara Saran Traoré, opératrice économique, en se faisant accorder un crédit, en 2009, à hauteur de 900 000 000 (neuf cents millions) de F CFA, auprès de la Banque Malienne de Solidarité.

Les irrégularités de Mme Simpara dans le remboursement de la somme contractée et les agios y afférents l’ont mise dans l’impasse. En 2012, elle devient totalement insolvable face à une dette s’élevant à 371 298 180 (trois cent soixante-onze millions deux cent quatre-vingt-dix-huit mille cent quatre-vingt) F CFA. Ce, malgré une remise de plus de dix millions sur les charges de la dette et un abaissement du taux du crédit de 13% à 11%.

Face au refus de la banque de lui accorder un  découvert par visa de chèques pour un montant de 78 millions de F CFA, Mme Simpara entre en transe. A la surprise générale, elle arrête carrément de rembourser sa dette et saisit les tribunaux en comptant sur une médiatisation tout azimut pour se poser en victime. Espérant que cette posture lui vaudra à la longue la sympathie de l’opinion publique.

Parallèlement à sa campagne de désinformation et de calomnies, la dame Simpara ouvre en 2011 une procédure judiciaire contre la BMS devant le tribunal de commerce de Bamako pour contestation de créances. Ladite juridiction confie la reddition des comptes, c’est-à-dire le réexamen des comptes, au cabinet d’expertise comptable T3A. Les conclusions des investigations du cabinet chiffrent  à un total de 358 588 573 F CFA (en principal, taxes et commissions) le montant dû par Mme Simpara à la BMS sa.

Mme Simpara sollicite et obtient auprès du même tribunal une contre-expertise. C’est PANAUDIT Mali sarl qui est désigné pour ce faire. Les travaux du cabinet sont conclus par une addition encore plus salée pour Mme Simpara. En effet, selon ce cabinet, elle doit 371 298 180 F CFA à la BMS sa.

Par décision n°321/JGT en date du 13 juin 2012, Mme Simpara est condamnée à payer ladite somme à la BMS sa.

Téméraire, elle tente en vain d’obtenir une réparation de préjudice dans le jugement N° 624 en date du 12 décembre 2012 du même tribunal de commerce de Bamako,ses prétentions ne reposant essentiellement que sur l’octroi par la banque de crédits disproportionnés par rapport à ses besoins ainsi qu’à ses capacités de gestion.

Après moult agitations infructueuses auprès de la Cour d’appel, Mme Simpara en vient à saisir le tribunal de première instance de la commune I par une requête aux fins de délai de grâce. Une action qui confirme qu’elle reconnaît enfin la dette. Par ordonnance n°540 du 22 août 2013, le juge accorde un délai de 6 mois  pour lui permettre de s’organiser et faire face à ses engagements.

En 2016, Dame Saran TRAORE s’engouffre dans une autre forme de procédure, cette fois, sociale. C’est ainsi qu’elle fait intervenir successivement le responsable de l’Organisation des jeunes musulmans en la personne de M. Macky BA, les familles fondatrices (Touré et Niaré) de Bamako et une association de commerçants qu’avait créée M. Dabitao. Tous, ainsi qu’avaient fait avant eux, les Chefs religieux Chérif Ousmane Madani Haïdara et Mahamoud Dicko, jetèrent l’éponge. Tant la cause était indéfendable aussi bien dans le fond que dans la forme.

Aussi, comme le ridicule ne tue pas, Dame Saran Traoré, surnommée Saran Gossi Saran c’est-à-dire Saran l’arnaqueuse, réclame de la BMS tantôt deux, trois, onze milliards à partir d’expertises élaborées par des cabinets complices de sa cause.

Par mauvaise foi, elle s’épanche dans de multiples procédures judiciaires. Nous vous faisons l’économie de cette gymnastique auprès des tribunaux qui finiront par se convaincre de la mauvaise foi de l’éternelle plaignante. Et à ce jour la somme de 371 298 180 F CFA n’est toujours pas réglée nonobstant l’arrêt N° 113 du 18 décembre 2017 de la Cour Suprême du Mali mettant fin à la procédure pénale à la faveur de la banque.

Forte des décisions de justice rendues en sa faveur, la Banque Malienne de Solidarité entend mettre tout en œuvre, dans les plus brefs délais, pour rentrer en possession de ses fonds

Comité syndical de la BMS  SA

 

Source: L’Indicateur du Renouveau

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