L’organe législatif ne semble pas être rejeté comme on le pense. Plusieurs candidatures ont été déposées malgré le refus total des forces politiques. « Un bras de fer » a donc pris forme à l’interne des formations malgré le rejet du Conseil National de Transition (CNT) en l’État !
Depuis le décret des quotas, le Conseil National de Transition (CNT) est décrié de tous. À cet effet, l’Alliance Ensemble Pour le Mali (EPM), la Coalition des Forces Patriotiques (CoFoP), l’Alliance Action Républicaine pour le Progrès (ARP), l’Alliance Jigiya-Kura, le Parti de la Solidarité et du Progrès (PSP), membre du Front pour la Sauvegarde de la Démocratie Signataire de l’Accord Politique (FSD-SAP), le Parti pour la Restauration des Valeurs du Mali (PRVM Fasoko), l’Alliance Démocratique pour la Paix (ADP-Maliba), le Parti YÈLÈMA, les Partis Non Alignés, se sont réunis, le jeudi dernier à l’Hôtel de l’Amitié. Une union de fait provoquée par la junte qui continue d’insister dans sa mise à l’écart de la classe politique.
Bien que les acteurs concernés ont contesté le quota des militaires au nombre de vingt-deux (22) dans le CNT en plus de leur faible représentation, alors que la Transition sera fondamentalement réservée aux réformes politiques et institutionnelles, la saga continue. Cette fois c’est à l’interne des partis où une rébellion a pris forme.
Certains acteurs ne sont pas d’accord avec la décision du Comité exécutif. Pour la plupart, il s’agit d’anciens députés dont ceux de la législature démise par Ibrahim Boubacar Kéita tandis que d’autres sont de celle qui a pris fin, en avril dernier.
À 24 heures de la (…)
PAR BAMOÏSA
NOUVEL HORIZON