Pour la volonté manifeste des partenaires d’accompagner le Mali dans sa quête constante de meilleures conditions de vie pour les populations, en donnant plus de vitalité au secteur agricole qui est le moteur de notre économie, le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, Lassine Dembélé, a présidé le mercredi le 20 mars 2019 l’ouverture des travaux de l’atelier de validation du rapport provisoire de l’élaboration de l’état des lieux ou le bilan du conseil agricole.
Dans son discours d’ouverture des travaux, le représentant du ministre de l’Agriculture a d’abord rappelé que le Mali est un pays sahélien, disposant d’importantes potentialités agro-sylvo-pastorales et halieutiques et son agriculture se trouve malgré tout confrontée à des difficultés liées aux aléas climatiques. Toute chose qui occasionne une évolution en dents de scie des productions agricoles avec comme résultante la précarité et la vulnérabilité des conditions de vie en vie rurale.
Pour inverser cette tendance négative, le Gouvernement du Mali a élaboré et mis en œuvre le Programme national de l’irrigation de proximité qui joue un rôle de plus en plus important pour l’accroissement et la diversification des productions agricoles et pour l’amélioration de l’Etat nutritionnel de la population dans une perspective durable.
Pour la conception et la mise en œuvre du PNIP, l’Etat malien a été appuyé par la coopération allemande qui a une longue tradition dans son engagement à appuyer les efforts pour le développement de l’économie rurale et de la promotion de l’agriculture irriguée au Mali. En effet, dans ce contexte, l’agriculture irriguée, plus particulièrement l’irrigation de proximité, de laquelle une part importante de la population vit, joue un rôle central pour la réalisation des principaux objectifs de réduction de la pauvreté et pour la création d’emplois. Pour y parvenir, plusieurs projets et programmes de coopération et de co-financement ont été mis en œuvre pour accompagner le Gouvernement dans la mise en œuvre du PNIP.
En effet, la connaissance du bilan du conseil agricole se pose alors plus que jamais, comme une réponse adéquate, pour que le secteur agricole puise relever les défis de développement qui sont, entre autres : le renforcement des capacités de l’ensemble des acteurs étatiques et privés ; la modernisation des infrastructures rurales et des facteurs de production par des investissements conséquents ; l’augmentation de la productivité et l’amélioration de la compétitivité des produits agricoles maliens ; la promotion de la recherche agricole et de la formation agricole dans une dynamique de création d’emplois formels et garantie de la sécurité alimentaire pour l’ensemble de la population malienne.
Pour réussir durablement la levée de ces défis, il est impérieux que la stratégie utilisée soit adossée à une politique nationale en la matière dont l’objectif est de faire l’état des lieux des approches et outils existants et analyser les contraintes inhérentes à chacun d’eux, en matière d’appui conseil agricole.
Ainsi, la présente rencontre nationale offre l’opportunité d’un examen judicieux du document sur le « bilan du conseil agricole au Mali » par les acteurs du secteur agricole.
Tièfing Kanté
Source: La Preuve