Si vous voulez en savoir un peu plus, lisez la contribution signée par Bakary Mariko, ex porte-parole du défunt Cnrdre, dans le journal Procès-verbal du 23 septembre 2014. Dans son plaidoyer pour Sanogo, Mariko livre des indices graves quant à celui qui pleurait sur les épaules du tout-puissant chef de l’ex chef du Cnrdre.

Pour vous aider, un petit passage de ce brulot : « On a décidé que Kati ne viendrait plus jamais faire peur à Bamako. Sinon, le temps où Bamako venait à Kati lui taper sur les épaules, il n’y avait aucune menace, mais beaucoup d’émotions. Un soir même, quand l’émotion a été vive, quelqu’un a eu droit à un mouchoir blanc des mains d’un capitaine ou d’un général
…». Alors, vous y êtes ? Il suffit tout simplement de bien relire l’article en question ou de faire un tour à Kati pour interroger les militaires du camp Soundiata sur cet incident et vous vous ferez une idée exacte sur ce personnage. Un indice de plus : ce personnage, qui n’est pas aujourd’hui le dernier des Maliens, est très connu pour ses larmes de crocodile. Après d’autres victimes, Sanogo et consorts en ont fait les frais. Un vol au-dessus d’un nid de pauvreté est promis à celui qui aura la bonne réponse. En d’autres termes, il est promis une balade en hélicoptère pour regarder de très haut Bamako qui se paupérise.

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