Sous le haut patronage de la Caisse nationale d’assurance maladie (Canam), l’Association des assurés de l’AMO (A.AMO) a organisé le samedi 23 juin 2018 à la Maison des ainés, dans le cadre de son lancement, une conférence-débats pour édifier la population avec comme thème «couverture médicale des populations maliennes : droits et devoirs des assurés». C’était sous la houlette du président de ladite association, Cheick Coulibaly en présence de nombreuses hautes personnalités.
L’Assurance maladie obligatoire, est un système de protection sociale qui consiste à organiser un dispositif qui se repose sur la solidarité. Ce dispositif de solidarité qui permet à tout le monde d’accéder au soin de santé à moindre frais.
Le président de l’A.AMO, Cheick Coulibaly, après ses mots de bienvenue et de remerciement, dira que cette conférence-débats est placée sous l’égide d’une triple exigence ou trois objectifs : veuillez au renforcement de la pérennité de l’AMO ; promouvoir la culture de bonnes pratiques auprès des praticiens et des professionnels de l’AMO ; participer à l’amélioration des insuffisances.
Selon lui, l’AMO ne doit connaitre le même sort que son ainé Somiex. Véritable organisme d’utilité publique prenant en compte une large frange de la population, l’AMO mérite d’être protégé. Cheick Coulibaly en appelle au professionnalisme pour sauver l’AMO et mettre hors portée des prédateurs de tous acabits.
« L’AMO en plus de son impact sur le budget de santé des assurés, reste aujourd’hui un tremplin unique de solidarité et gage d’équité, parce qu’elle permet de réduire la pauvreté et la vulnérabilité », a-t-il dit.
Le président a demandé solennellement de continuer d’apporter du soutien à ces vulnérables, continuer à aider les autorités à bâtir notre AMO surtout à partir de la nouvelle innovation où on va désormais de l’AMO à l’AMU (Assurance maladie universelle), dont la loi a été adoptée au Conseil des ministre du 20 juin 2018, a-t-il conclu.
Gaoussou Kanté
La rédaction