Hier, tôt dans la matinée, les Maliens ont été stupéfaits par une interview d’un prétendu chef des Iknanes, une tribu tamashek de la région de Kidal, réclamant l’indépendance de la région au nom d’une prétendue société civile. C’était dans le journal de 06 heures 30mn de la Radio française internationale (RFI). Le journaliste qui a réalisé l’interview a oublié de porter son gang en révélant à la face du monde son penchant pour la cassure de notre pays. En donnant la parole à ce prétendu chef des Iknanes, il aurait dû donner aussi la parole à un autre de position différente, opposée à la division. Et Dieu seul sait qu’ils sont nombreux, prêts à se faire entendre sur RFI. Mais cela n’est pas le souci de cette radio de l’ancien colonisateur, toujours partiale en e qui concerne la crise qui oppose le Mali aux apatrides du MNLA..
Ce travail de conditionnement de l’opinion, auquel la RFI se livre, selon certains observateurs, n’est que le prolongement du dessein machiavélique de la France, qui veut mettre le grappin sur les immenses richesses pétrolifères, minières et hydriques du septentrion malien. Qui affirment, que la France a tout fait pour saper les efforts de notre pays à mobiliser le financement du barrage de Taoussa. Elle a même usé de tout son poids pour décourager les institutions financières occidentales, notamment la Banque mondiale et le Fonds monétaire internationale à voler au secours de notre pays, qui a trouvé le salut du côté des bailleurs arabes. C’est la Banque islamique de développement (BID), qui a organisé deux tables rondes de bailleurs à Djedda pour aider notre pays à mobiliser le financement.
C’est juste après le lancement des travaux de ce chantier gigantesque que la rébellion de janvier 2012 a éclaté. Au lieu de prendre soin des matériels de construction laissés par l’entreprise chinoise qui était en train de réaliser le camp devant loger les ouvriers et les cadres qui devraient être recrutés pour la réalisation du projet, les rebelles ont tout détruit et ont même demandé à la population de s’en servir. C’est la preuve que la France ne veut pas le développement des trois régions du nord. Parce qu’elle n’aura pas d’arguments pour déstabiliser notre pays. Sinon, s’il s’agit des droits des peuples à disposer d’eux-mêmes, elle traine la casserole de la Corse depuis des décennies. Pourquoi n’accorde-t-elle pas à ce territoire son autonomie ou son indépendance ? De même la colonie de la Nouvelle Calédonie revendique également depuis des décennies son indépendance, pourquoi ne leur accorderait-elle pas ce droit ? Il appartient aux négociateurs de rester vigilants et de ne jamais se laisser distraire par des déclarations de ce genre. Un micro toujours ouvert pour Satan.
UNTM-Gouvernement :
Les pourparlers reprennent ce matin !
Il ressort d’un échange informel avec le secrétaire général de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), Yacouba Katilé, hier en marge des travaux du Campus international 2014 des avocats, que le gouvernement et la centrale se retrouvent ce matin au ministère du Travail de la Fonction Publique et des Relations avec les institutions. A la reprise du dialogue entre les deux parties en début de cette semaine, le Gouvernement avait sollicité et obtenu de son partenaire, une petite pause lui permettant d’examiner les conclusions d’une étude réalisée par l’UNTM sur les possibilités d’augmentation de la grille salariale. L’examen de différents modèles et la simulation qui en découle avaient permis au consultant commis par la centrale de répondre par l’affirmatif. C’est fort de cette étude que la Centrale a demandé la révision à la hausse. La proposition avait été récusée par le gouvernement au motif qu’il ne peut prendre des engagements qu’il ne pourra pas honorer. Rappelons que sur les 17 points de revendications, 12 avaient fait l’objet d’accord avant que le gouvernement lui aussi ne se rebiffe après. Au motif que l’UNTM est restée de marbre sur les cinq points jugés comme déterminants. Finalement, le dialogue de sourds qui s’en est suivi entraîna la rupture des pourparlers avec les syndicalistes à la grève de 48 heures, les 21 et 22 août dernier. Espérons que les deux parties se comprennent au bonheur des travailleurs.
Direction Générale de la Police Nationale
Les éléments revenus de Kidal dans les décombres de l’oubli !
Ils sont au nombre de 85 éléments de toutes les grades de la police nationale (sergents, sergents chefs, adjudants, adjudants chefs…) ayant participé avec véhémence aux combats du 21 mai de Kidal, parfois en première ligne. Malgré cet engagement hautement patriotique, ces dignes flics du pays sont aujourd’hui au creux de la vague. Plutôt, jetés aux décombres de l’oubli. Pas pour motif disciplinaire, mais plutôt d’une indifférence de la part de leur hiérarchie. Dont certains, en mèche avec l’actuel directeur général de la police national, ont juré, la main sur le cœur, de faire connaitre à ces dignes policiers les pies moments de leur carrière. C’est pourquoi, depuis leur retour de Kidal, ces agents n’ont fait l’objet d’aucune mutation, de notes de service à fortiori de promotion. Et ce, malgré leur sacrifice aux cotés des FAMa, pendant que leur principal chef (un certain commissaire Sogoba) était à Bamako. Une situation qui a occasionné la perte cruelle de son adjoint, ‘’commissaire Bow’’, tombé sous les balles de l’ennemi. A l’approche des festivités des 54 ans de l’indépendance de notre pays, des chefs aux épaules bien galonnées ont fait exprès d’enlever les noms de ces agents de toutes les décisions de promotions. A quand la fin de cette injustice ?
La Rédaction