En tout cas, à lire le document finalisé des Concertations nationales des 10, 11 et 12 septembre 2020, nulle part, il n’est fait cas du sort de ces victimes des événements tragiques ayant conduit à la chute d’Ibrahim Boubacar Keïta. Ceux qui ont tué seront-ils un jour connus et punis ? Ceux qui sont morts auront-ils un jour droit à des reconnaissances officielles à des sépultures ?
En tous cas, avec l’immunité juridictionnelle dont pourraient bénéficier les acteurs ayant participé aux événements tragiques allant du 18 août dernier à l’investiture du président de transition, on pourrait dire que nous marchons droit vers l’impunité. Est-ce là, la refondation du Mali ?
Wait and see !
L’Inter de Bamako