Les Journées de concertations nationales sur la transition ont débuté hier jeudi 10 septembre au Centre Internationale de Conférence de Bamako. Plusieurs participants n’ont pas eu accès à la salle de 1000 places faute de cartes d’invitation que la sécurité a exigé. Cela a suscité une colère générale chez les participants. C’est dans cette ambiance de colère générale devant le CICB que plusieurs participants, venus des différentes capitales régionales du pays, ont passé plusieurs heures bloqués devant le CICB.
« Nous ne pouvons pas quitter Kayes, Sikasso, Ségou jusqu’ici et qu’on nous bloque à la porte pour des histoires d’accréditation, c’est inadmissible », rétorquent les régionaux. Amadou Cissé, un jeune du M5-RFP poursuit, c’est « nous qui avons fait le combat. Nous avons même perdu des militants lors des manifestations contre le président IBK. Donc, il n’est pas question de nous écarter lors des prises de décisions. Ce n’est pas comme ça qu’on gère un pays ».
Sitan Traoré dira que la question de la transition nécessite l’implication de tous les fils et filles du pays, elle était sidérée par le fait qu’elle n’a pas eu accès à la salle, faute d’autorisation.
A la grande surprise des forces de sécurité, les jeunes du M5-RFP se sont réunis au niveau de l’ENSUP avant de forcer les portails du CICB. Une situation qui a dégénéré jusqu’à l’usage du gaz lacrymogène pour disperser ces individus.
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