Convoqué par son homologue de la Justice pour comparaître le 13 janvier prochain à la Cour d’Assise prévue à Bamako, une première dans les annales de la démocratie au Mali qu’un ministre de la Défense en activité de son rang, le général de division Ibrahima Dahirou Dembélé, non moins Ministre de la Défense et des Ancien Combattants du régime IBK, est fin prêt si l’on en croit nos informations. Pour bon nombre de nos compatriotes et d’observateurs avisés, cet officier supérieur qui a tout donné et continue de donner au pays, ne mérite pas d’être trainer dans la boue, une façon de le payer en monnaie de singe. Quant à la grande muette, sa comparution est prise très au sérieux et suscite déjà colère et indignation, une sorte d’humiliation pour l’armée au moment où ce général a su calmer la troupe, lui remonter le moral pendant qu’elle subissait de lourdes pertes. Déjà des voix s’élèvent pour condamner cette comparution pendant que l’ex président ATT par qui tout cela est arrivé est accueilli en héros. En tout cas, la date du 13 janvier est beaucoup attendue tant dans la société qu’au sein de l’armée.
Le procès du 13 janvier devant se tenir à Bamako, a vu le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants recevoir de la part de son homologue de la Justice via un huissier dument mandaté, lui remettre sa convocation à la Cour d’Assises spéciale convoquer afin de vider cette affaire dite des 21 bérets rouges disparus sous le règne du CNRDRE du général d’armée Amadou Aya Sanogo et ses coaccusés. Aujourd’hui, cette convocation du général de division Ibrahima Dahirou Dembélé est dénoncée çà et là.
Ce procès dugénéral Sanogo et ses coaccusés dont legénéral Ibrahima Dahirou Dembélé, en guise de rappel, avait été renvoyé en 2017 afin que des expertises soient faites. C’était lors des assises de Sikasso convoquées pour le vider. De nos jours, le régime IBK étant dans une dynamique de réconciliation et après avoir voté la Loi d’ENTENTE NATIONALE, veut en finir avec ce dossier des anciens dignitaires du CNRDRE.
Pourquoi le général Dahirou à la barre?
Républicain, patriote convaincu, officier à la carrière exemplaire et rarissime, le général de Division Ibrahima Dahirou Dembélé a bien reçu sa convocation le 19 décembre dernier pour comparaitre aux assises spéciales convoquées le 13 janvier prochain.
Bénéficiant de la présomption d’innocence, le général Ibrahima Dahirou Dembélé à en croire nos informations, est serein même s’il n’arrive toujours pas digérer le fait de se retrouver dans cette affaire lui que les dirigeants du CNRDRE aux lendemains du coup d’état lui ont fait appel depuis l’Indonésie où il étudiait, de venir prendre le contrôle de l’armée dont ils avaient toutes les peines du monde à driver.
Dans ce dossier qui fait couler beaucoup de salive et d’ancre, il est reproché du général Dahirou d’être « complice » dans l’assassinat des 21 bérets rouges, d’abord présentés à la télévision nationale comme des mercenaires, quelques temps après, retrouvés ensevelis dans une fosse commune à Diago. « De grosses interrogations demeurent quant à cette accusation toute grave mais ne ressemblant pas à l’homme », nous confie un proche.
Et nos confrères du journal « Le Prétoire en date du 20 mai 2019 « sous laplume du doyenBiramaFall ne s’interrogeaient-ils pas sur la convocation des généraux Ibrahima Dahirou Dembéléet de Sidi Touré ?
« On peut s’interroger sur l’orientation des poursuites et le choix des personnalités des accusés, les circonstances qui ont prévalu au choix des accusés. On peut se demander comment et pourquoi des personnalités aussi éloignées du déroulement factuel de l’enlèvement et l’exécution sommaire des 21 bérets rouge ont pu se retrouver parmi lespersonnes poursuivies ? C’est le cas par exemple des généraux Sid Touré, qui était en dehors du Mali, au moment des faits et qui a finalement bénéficié d’un non-lieu. C’est aussi le cas du général Ibrahima Dahirou Dembélé, ancien Chef d’Etat-Major, qui rappelé d’Indonésie, n’avait pas encore pris fonction lors des évènements du 30 avril 2012 ». Pourtant à l’époque, le général Sidi Touré sera innocenté et lui Ibrahima Dahirou Dembélé continue à être trimballé dans la boue dans un dossier qui n’a pas fini de révéler tous ses contours.
Aussi, notre confrère n’a-t-il pas prévenu de ne pas « charger des personnalités préalablement ciblées ». Mieux, notre confrère n’a-t-il pas dénoncé « l’incapacité de la Cour d’étayer les charges visant de nombreux accusés, se contentant d’approximations et de déductions fantaisistes, plutôt que de preuves tangibles ?». Prions que cette cour d’assises du 13 janvier ne ressemble à celle tenue à Sikasso il y a trois ans. Selon nos informations, le général est prêt à répondre puisque républicain et respectueux des lois du Mali avec en tête, Sed lex, Duralex avec la ferme conviction que c’est l’exception qui fait la règle. Il reste à savoir s’il sera mis sous mandat de dépôt ?
Le hic de ce procès, pourquoi Malick Coulibaly a attendu maintenant pour convoquer ce procès, surtout convoquer le général Dahirou au moment où il galvanise la troupe qui a subi ces derniers temps de lourdes pertes?
Quelle interprétation fera la troupe de sa convocation au moment où elle ne jure que par ce général, l’espoir escompté ?
En tout cas, la nouvelle de la convocation du général Ibrahima Dahirou Dembélé et surtout de sa démission voit la tension montée plus la date du 13 janvier se rapprochant.
Pire, il reste àsavoir quelle sera la réaction de la troupe si sa convocation se confirmait officiellement ainsi que sa démission du département de la défense et des Anciens Combattants?
Il s’avère que même si l’intéressé tente de rassure les uns et les autres, que tout va ira bien, rien n’y fait, la tension monte irrésistiblement.
Pour le moment, pour bon nombre de maliens, cette comparution du général Dembélé n’est pas normale après tout ce qu’il fait pour le pays.
A entendre nos compatriotes parler, cet Officier supérieur qui a gravi tous les » échelons de l’armée un à un, ne mérite plus qu’il soit traoité de la sorte. Ce n’est pas normal de le payer en monnaie de singe », martèle-t-on çà et là.Dans cette affaire dite des bérets rouges renvoyée en 2017, pour laquelle l’actuel ministre de la défense nationale a reçu sa convocation à comparaître avec le général d’Armée Amadou Aya Sanogo et coaccusés, suscite colère, indignation en même temps, beaucoup veulent que ce dossier soit vidé comme le général Dahirou même le veut une bonne fois pour toujours. Le hic est que ce jugement se déroulera le 13 janvier prochain au moment où le ministre a su galvaniser la troupe qui ne jure que par lui et son équipe. Dans ce cas, quelle interprétation fera-t-elle de la comparution d’un de ses chefs les plus respectés et très sérieux ?
Vive tension
Pour des spécialistes, c’est du jamais vu de voir un ministre de la défense convoqué devant la barremalgré l’état du pays. Les débats font rages et la tension monte. Il reste à savoir si la démission du général Dahirou n’affectera pas le moral de la troupe qu’il a su remonter malgré les pertes énormes qu’elle a subies récemment.
Est-ce le moment de convoquer le ministre au moment où la troupe combat les djihadistes ? Nous pensons que non !
Il reste à savoir ce qui motive cette convocation synonyme d’une énième humiliation pour cet officier supérieur qui a tout donné au Mali et même a su éviter au régime IBK des dérapages dangereux pour sa maintenance.
Qu’est ce qui explique cette stratégie du ministre Malick Coulibaly?
En tout cas, cette comparution suscite un véritable débat et une levée de boucliers dans ce dossier où le général Aya Sanogo et coaccusés croupissent en prison en violation des textes de la république du mali en matière de détention provisoire qui est de trois ans. La consternation est de mise au sein de la grande muette, si l’on en croît nos informations. Et la comparution du général Dahirou est prise très au sérieux et attendue comme telle.
Le chef suprême des armées est interpellé, non moins président de la magistrature suprême.
En tout cas, la comparution du général Dahirou Dembélé, suscite colère et indignation. La balle est dans le camp du chef suprême des armées et président de la magistrature suprême du Mali.
Dans ce cas, le Président IBK, acceptera-t-il que la digue cède par ces temps qui courent ?
Probabilité d’un report du procès au profit de la Loi d’Entente Nationale !!!!
Au moment où nous bouclons cette édition, nos sources font état qu’il ya de fortes chances que le procès soit reporté, ce qui permettra à coup sûr, d’appliquer la Loi d’Entente Nationale qui verra le Président de la République, soucieux de la paix, de la cohésion sociale entre tous les fils du Mali, de gracier le général Amadou Aya Sanogo et ses coaccusés. Et connaissant son esprit patriotique et démocrate au parcours rarissime, cette éventualité n’est pas à écarter, précisent les mêmes nos sources. Du coup, selon des spécialistes et observateurs avisés, l’application de la Loi d’Entente Nationale risque de faire reporter ce procès tant attendu du 13 janvier devant se tenir au CICB, indiquent nos sources. Si cela arrivait, c’est l’autre prix pour la paix tant souhaitée par le Chef de l’Etat, homme de paix, de pardon, IBK, car pour lui,aucun sacrifice n’est de trop s’il peut apporter la quiétude, la paix, le vivre ensemble et que pour LadjiBourama, seul dans l’union, le Mali sortira de cette situation et se relèvera, nous dit-on.
Au moment où nous bouclons cette édition, nos sources font état d’intenses tractations entre les avocats des accusés et le gouvernement.
Donc les mêmes sources indiquent un éventuel report de ce procès tant attendu. Aussi, en guise de rappel, avec la participation du chef de l’Etat au sommet de Pau où selon nos informations il devra être accompagné par le ministre de la défense comme ses autres pairs du G5 sahel. Dans ce cas, ce probable report ne donnera-t-il une chance au président de la Magistrature suprême d’utiliser la Loi d’Entente Nationale pour vider une bonne foi pour toujours ce dossier brûlant ?
Wait and see !
BokariDicko
Mali Demain