La Banque Nationale de Développement Agricole du Mali (BNDA) a réalisé un résultat avant impôt de 12,3 milliards de F CFA et un résultat net de près de 10 milliards de FCFA avant de porter ses fonds propres et assimilés à 66 milliards de FCFA en 2019, en augmentation de 11%. La BNDA a amélioré ses performances financières en créant une valeur ajoutée plus importante.
Ainsi, le Produit Net Bancaire (PNB) passe de 36,5 milliards FCFA à 40 milliards FCFA en 2019, soit une augmentation de 10%. Pendant ce temps, l’on note un coefficient d’exploitation de 51% en baisse. Avec un total de bilan de 498 milliards FCFA, la BNDA améliore sa position dans le peloton de tête du système bancaire malien tout en demeurant le premier partenaire financier de l’agriculture malienne.
Ces performances ont été réalisées grâce à une adaptation constante des moyens de production aux nombreux défis. Elle a su améliorer ses performances malgré un contexte difficile marqué par la rareté et le renchérissement des ressources financières et la crise sécuritaire accentuant l’insolvabilité des clients. Dans le même temps, la banque a poursuivi le projet digital, la reforme organisationnelle et la mise en œuvre des reformes réglementaires.
En effet, l’exercice 2019 est l’année de confirmation de l’engagement de l’exécutif, à travers les orientations franches et éclairées des administrateurs, à créer plus de valeurs à court, moyen et long terme pour nos actionnaires d’une part, et d’autre part à renforcer la structure financière permettant de faire face aux éventuelles crises à venir.
267 milliards FCFA en 2019 dans le financement de l’agriculture
Fidèle à sa vocation de banque agricole, elle a injecté 267 milliards FCFA en 2019 dans le financement de l’agriculture pendant qu’elle a consacré 80 milliards de F CFA au financement des équipements et de l’habitat des particuliers. Quant aux PME-PMI, le volume des engagements en leur faveur a augmenté de 44% en passant de 87 milliards 099 millions de F CFA en 2018 à 125 milliards 703 millions de F CFA en 2019.
Pendant l’année écoulée, la BNDA a accordé 29 milliards de F CFA à des entreprises appartenant à des femmes ou gérées par elles, des groupements féminins ou des femmes salariées du public, du privé, de l’armée ou para militaire.
Au même moment, la banque a accompagné sept (7) institutions de micro finance pour un montant de 2 milliards 929 millions de F CFA contre 2 milliards 600 millions de F CFA en 2018, soit une augmentation de 12%.
Qui plus est, la banque verte a contribué à la solidarité nationale notamment à travers les impôts payés à l’Etat en nette progression conformément à l’évolution de l’activité. Les impôts payés totalisent 13 milliards de F CFA en 2019 contre 12 milliards FCFA en 2018.
En matière de dépôt, les clients font davantage confiance à la BNDA comme en témoigne l’évolution des dépôts des différents segments de la clientèle. Les dettes à l’égard de la clientèle (y compris dettes rattachées) augmentent de 5 % (16 milliards) et s’établissent à 325 milliards FCFA au 31 décembre 2019.
L’économie financée à hauteur de 506 milliards de F CFA dont 53% pour l’agriculture.
De même, l’activité crédit se développe et s’adresse à tous les secteurs de l’économie malienne, l’agriculture demeurant le cœur de métier de la banque. Le financement annuel de l’économie malienne par la BNDA augmente de 10% (46 milliards) et s’établit à 506 milliards FCFA en 2019, dont 53% pour l’agriculture. L’institution financière a augmenté son volume global d’activité et amélioré son positionnement par rapport à la concurrence.
Elle détient 11,2% des dépôts bancaires, 12,5% des crédits bancaires au 30 septembre 2019.
Banque de proximité
La BNDA comptait 331 084 clients au 31 décembre 2019 en progression de 6% soit 18 557 nouveaux clients. Elle demeure une banque de proximité et contribue à l’amélioration de la bancarisation de la population malienne à travers 48 points de vente, 72 Guichets Automatiques (GAB) et des services diversifiés offerts.
Il faut noter que l’exercice clos au 31 décembre 2019 représente le premier exercice d’application complète des instructions relatives aux circulaires de la BCEAO, des réformes de Bâle 2 et 3. C’est aussi, la quatrième année du Plan de Développement à Moyen Terme 2016-2020 de la BNDA (PMT6) et qui servira comme référence pour le prochain PMT7 2021-2025.
Moussa CAMARA, chargé de Communication
EchosMédias