La Journée des Nations Unies est célébrée le 24 octobre tous les ans. L’édition de cette année marque le 75ème anniversaire de l’organisation. Elle a donc été placée sous le signe d’une campagne dénommée « ONU75 ou UN75 » sous forme de dialogue mondial avec tous les peuples du monde, autour des interrogations suivantes : (1) Quel monde voulons-nous ? (2) Sommes-nous sur la bonne voie ? (3) Quelles sont les mesures nécessaires pour combler le fossé ? Ces questions permettront certainement de recueillir les points de vue des peuples du monde sur les défis auxquels notre monde fait face tels que « promouvoir la dignité humaine, protéger les droits humains, veiller au respect du droit international, sauver l’humanité de la guerre et des maladies, veiller sur notre planète etc. ».

Comme l’a dit Antonio Guterres, le Secrétaire Général de l’ONU, « partout dans le monde, nous devons faire plus pour mettre fin aux souffrances humaines causées par la pauvreté, les inégalités, la faim et la haine – et lutter contre la discrimination fondée sur la couleur de peau, la religion, le sexe ou toute autre distinction. Depuis des mois que dure la pandémie, nous assistons à une augmentation effrayante des violences commises contre les femmes et les filles ».

La campagne « ONU75 ou UN75 » a été lancée en début d’année au siège des Nations Unies par les Etats membres. Et depuis, des dialogues ont eu lieu à travers le monde avec les jeunes, les femmes, les décideurs, les communautés etc. Comme pour faire écho à la Charte de l’ONU qui commence ainsi : « nous, les peuples ».

Au Mali, des dialogues directs ont été tenus avec différentes couches sociales à Bamako, Mopti, Gao et Tombouctou. Des dialogues virtuels ont aussi eu lieu sur les plateformes digitales et les réseaux sociaux pour recueillir l’avis de toutes les régions du Mali. Une large campagne médiatique a aussi été menée pour informer les maliens de la possibilité de participer au dialogue sur le site www.un.org/un75/join-conversation .

Le dialogue final pour le Mali se tiendra le 19 novembre 2020 avec l’ensemble des forces vives du pays : le gouvernement, la société civile, les autorités traditionnelles et religieuses, les faîtières des femmes et des jeunes, les médias et les organismes internationaux pour que « personne ne soit laissé pour compte ».

Le Coordonnateur Résident intérimaire des activités opérationnelles du Système des Nations Unies au Mali

Contact presse : Mamadou Bakary Traoré

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