Pour inciter les hommes des médias à un traitement responsable de l’information en cette période de crise au Mali, l’Association des éditeurs de presse privée (ASSEP), s’investit dans la formation de ses membres aux techniques de production sensibles à la cohésion sociale. Une initiative a été ainsi officiellement lancée vendredi dernier (3 novembre 2022) par le ministre de l’Economie numérique, de la Communication et de la Modernisation de l’administration, Me Harouna Mamadou Toureh.
«Techniques de productions sensibles à la cohésion sociale et les responsabilités de la presse en période de crise» ! Tel est le thème de formation initiée par l’Association éditeurs de presse privée (ASSEP) en partenariat avec le ministère de l’Economie numérique, de la Communication et de la Modernisation de l’administration. La formation proprement dite s’est tenue samedi dernier (4 novembre 2022) à Koulikoro et a concerné une cinquantaine de journalistes de la presse privée.
A travers cette initiative, l’Assep entend contribuer efficacement à la cohésion sociale et à la réconciliation nationale (en cette période exceptionnelle de crise que traverse le Mali) par un traitement responsable de l’information. Si celle-ci est un bien de première nécessité, en cette période de crise, elle demeure aussi une redoutable arme de destruction d’un pays. D’où la nécessité de transformer cette matière en un bouclier de protection du Mali par la production de contenu responsable favorisant la paix et le vivre ensemble.
Une communication favorable à la paix et la cohésion est la mission que s’est donc fixée l’Assep. «Le journalisme sensible à la cohésion sociale est au cœur de notre mandat», a assuré le président de l’association, M. Ousmane Daou. La cohésion sociale et la réconciliation nationale restent des priorités des autorités de la transition. C’est pourquoi cette initiative de l’Assep bénéficie naturellement de leur accompagnement à travers le département de l’Economie numérique, de la Communication et de la Modernisation de l’administration. Et le ministre Harouna Toureh a profité de l’opportunité pour exhorter davantage la presse à «un traitement responsable» de l’information en ce temps de crise multiforme. Et cela d’autant plus que, a-t-il souligné, «cette redoutable arme de destruction doit être un bouclier de protection de notre pays» !
Oumar Alpha
Source : Le Matin