En vue de mettre les populations dans de bonnes conditions de vie, des dizaines de millions de nos francs sont mis à la disposition du département de l’Environnement et de l’Assainissement. Malheureusement une partie de ces fonds prend une autre direction. Conséquences des maladies comme, le cancer, la toux… font ravage.

« Mieux vaut prévenir que guérir a-t-on l’habitude de dire ». Malheureusement cet adage n’est qu’un piètre mot en Commune V.

En effet, l’Etat et ses partenaires déploient de gros efforts afin de répondre aux préoccupations des populations dans le domaine environnemental, c’est pourquoi chaque année est célébrée au Mali une journée dénommée « Quinzaine de l’environnement. »

Malheureusement, les recommandations assorties de la quinzaine de l’environnement sont foulées au sol.

Par ailleurs, il y a de cela deux mois, les populations de Sabalibougou, Daoudabougou, Garantigibouugou communément appelé 300 logements, Quartier-Mali traversent un véritable calvaire au vu et au su des autorités en charge de l’assainissement.

En effet,  avec l’autorisation des autorités en charge de l’assainissement, un espace servant de dépôt d’ordure sis route de l’aéroport reliant ces quartiers cités ci-dessus.

Mais le hic est qu’à cause du laxisme, la négligence et la médiocrité des autorités en charge de l’assainissement  ce dépôt est aujourd’hui en feu et dégage une fumée suffocante.

Selon le témoignage d’un habitant, dès que la nuit tombe, certaines familles  proches des lieux sont coupées  d’oxygène et à cause du phénomène, les enfants de 0 à 12 ans sont automatiquement atteints par des maladies telles que la toux, la pneumonie…

Qui est au socle de tout ça ?

La raison est simple, le premier responsable en charge du département est aujourd’hui préoccupé par des affaires politiques. Ainsi, flouant au sol les recommandations du COP 21.

Yacouba Dembélé 

Source : La Boussole