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Commune II du district de Bamako: Le SYNTRACT en grève illimitée depuis ce matin

Le comité SYNTRACT de la mairie de la commune II du district de Bamako a déposé sur la table du maire de ladite commune depuis le 17 janvier dernier un préavis de grève illimitée qui prend effet à partir de ce matin. Pour cause, l’échec de toutes les démarches entreprises par les instances supérieures du syndicat et les autorités communales depuis le préavis de grève N°001 et 002 des 26 juillet et 13 novembre 2018 autour des promesses non tenues par le maire en ce qui concerne le paiement des salaires et des accessoires des mois de novembre et décembre 2018 et aussi la décision de mutation « arbitraire N°2018-572 MCII DB du 07/12/18 » de certains responsables du SYNTRACT de ladite commune à cause de leurs activités syndicales, explique le secrétaire général dudit comité, Modibo Sissoko.

En conséquence, le comité syndical de la commune II a décidé d’aller en grève illimitée à partir de ce matin. Cela, jusqu’au paiement intégral des salaires et accessoires des mois de novembre, décembre et janvier, lit-on dans le communiqué. « Le travail reprendra lorsque les différentes doléances seront entièrement satisfaites », précise-t-on dans le communiqué.

Le dernier bulletin humanitaire d’OCHA Mali sur les conséquences de l’insécurité malienne : 807 écoles fermées, 242 000 enfants sans éducation, 120 298 déplacés internes et 124 000 malnutries

Dans son bulletin humanitaire de mi-novembre-décembre 2018, OCHA Mali fait état d’une assistance alimentaire octroyée à plus d’un million de personnes en 2018. Outre cela, il touche au secteur de l’éducation où 807 écoles sont restées fermées au cours de cette année écoulée et dont les 62% se trouvent dans la région de Mopti. Ce qui explique le fait que 242 000 enfants ont été privés d’éducation. OCHA Mali touche également au domaine de la nutrition où plus de 124 000 personnes malnutries ont été prises en charge en 2018.

À en croire le  contenu de ce bulletin humanitaire, à la fin du mois de décembre les déplacés internes au Mali se dénombraient à 120 298 personnes. Dans la seule région de Mopti, entre décembre 2017 et le 24 décembre 2018, les déplacés internes sont passés de 2 151 à 56 495 individus, explique Ocha Mali dans son dernier bulletin humanitaire. Cette région a été la plus frappée par ce déplacement massif des populations vers d’autres communes de la région ou encore d’autres régions du Mali voire le district de Bamako.

Massacre de Koulogon Peul:

Une enquête judiciaire ouverte

Après la publication du communiqué sur les massacres commis le 1er janvier 2019 à Koulogon Peul dans la région de Mopti, la MINUSMA a organisé une conférence de presse dans ses locaux le jeudi dernier. À cette occasion, Joanne Adamson, adjointe du représentant spécial des Nations-Unies au Mali et en charge du volet politique, a tenu à faire comprendre qu’une enquête judiciaire a été ouverte par le tribunal de grande instance de Mopti afin de situer les responsabilités. Notons que ce communiqué sur les conclusions des enquêtes sur ce drame survenu à Koulogon fait état de plus de 30 personnes civiles peules tuées. C’est la raison pour laquelle Adamson souligne qu’il y a eu de graves violations des droits de l’homme dans ce village.

 

Mali : bientôt une enquête ouverte  sur  l’Affaire des  20 000 Nigérianes contraintes à la prostitution

Dans une publication datant de la semaine dernière, l’Agence Nigériane de Lutte contre le Trafic des Êtres Humains (NAPTIP) a annoncé qu’au Mali, et particulièrement au sud du pays, 20 000 femmes nigérianes, trompées par leurs trafiquants, sont actuellement contraintes de se prostituer dans  les différentes zones d’exploitions artisanales  des mines d’or. À en croire l’agence, ces Nigérianes sont obligées de se prostituer à cause des proxénètes appelés « Madames».

Aussi précise l’agence, que ce sont les trafiquants d’êtres humains qui ont  fait miroiter à ces femmes des bels emplois, c’est-à-dire qu’ils ont fait croire à celles-ci l’octroi de bons boulots en Asie ou sur d’autres continents que l’Afrique avant de leur faire emmener au Mali. Suite à l’annonce de la terrible nouvelle, les autorités de Bamako ont déclaré avoir été  surprises et sont sur le point d’ouvrir une enquête sur la situation desdites femmes qui sont ainsi obligées de se prostituer dans le sud du Mali. Ainsi , pour l’obtention de la véracité dans cette histoire qu’a fait tant d’échos sur le sol malien, un comité national de lutte contre la traite des personnes, une structure du ministère de la Justice, doit effectuer une « mission d’enquête » dans les différentes zones indiquées par les enquêteurs de l’agence nigériane qui ont procédé par des investigations sur 200  sites d’exploitation artisanale d’or où ils ont recensé une centaine de ces femmes prostituées sur chacun des sites sillonnés.

Le chameau introuvable sur le marché de Tessit

L’insécurité impacte énormément sur des activités économiques à Tessit notamment au sein de la population des éleveurs qui croupisse sous le poids de l’interdiction  de faire entrer des chameaux par l’Algérie et la Mauritanie. Cette situation fait que cet animal tant prisé dans cette commune est pratiquement introuvable sur le marché cette année. Les vendeurs, les acheteurs aussi bien que les éleveurs n’ont plus de mot à dire face à cette situation.

2 275 personnes mortes dans la Méditerranée en 2018

Le HCR déplore le nombre tant élevé de migrants morts lors de la traversée de la Méditerranée seulement en 2018. Dans son dernier rapport en date du 30 janvier 2019, le HCR fait savoir que les migrants qui tentent de rejoindre l’Europe par la Méditerranée sont morts à un rythme alarmant en 2018. Cela, malgré les mesures de sauvetage mises en place. Ils sont quelque 2 275 personnes à avoir perdu la vie dans cette situation.

Source: Le Pays

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