Valider le plan d’action de la Commission d’évaluation des bâtiments expérimentaux réalisés dans notre pays et des matériaux locaux de construction.
Voilà l’objectif d’un atelier organisé en début de semaine par l’Office malien de l’habitat (OMH) au CRES de Badalabougou. C’est le Secrétaire général du ministère du Logement, N’Golo Coulibaly, qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux. C’était en compagnie du directeur de l’OMH, Modibo Kadjoké.
Les travaux de cette rencontre ont débuté à travers la projection d’un film documentaire de 15 minutes sur les bâtiments ex périr mentaux réalisés au village de Djoliba, dans les années 1960,. Des maisons construites avec des matériaux locaux, un moyen que les plus hautes autorités entendent adopter pour palier à l’épineux problème d’accès au logement.
» Les matériaux utilisés dans la construction sont de plus en plus inaccessibles pour la majorité des citoyens. Ce qui, en même temps, rend les constructions très dépendantes de l’énergie, notamment l’électricité. Toutes choses qui participent à la limitation de l’accès au logement tout en posant le problème de la qualité des constructions et de leur adaptation aux conditions climatiques et environnementales de notre pays » a fait remarquer le secrétaire général du ministère du Logement. C’est partant de ces constats, a-t-il souligné que des projets expérimentaux ont été initiés à travers le pays avec des matériaux locaux. Il s’agit du projet de 29 logements en blocs de terre stabilisée (BTS) à Faladjè ; le projet du village de
Djoliba ; les prototypes réalisés par l’Office malien de l’habitat en terre cuite, en brique , en panneaux grillagés…
» Si toutes ces expériences ont été visitées pour s’assurer de leur bonne fonctionnalité ; il n’en demeure pas moins qu’aucune évaluation approfondie] permettant de valider les procédés utilisés, n’a été effectuée » a-t-il regretté. Le secrétaire général du ministère du Logement a précisé qu’il faut une évaluation préalable pour qu’un prototype soit vulgarisé ; H faut une évaluation préalable.
D’où la mise en place de cette commission nationale d’évaluation des bâtiments expérimentaux et des matériaux locaux de construction.Les unes et les autres ont fondé beaucoup d’espoir sur les travaux de cette commission qui va évaluer les acquis pour mieux préparer l’avenir. Il faut rappeler que cette commission a une durée de trois ans.
K.THERA
Source: L’indépendant du 26 déc 2013