Il se nomme Okoro Pascal, ce trafiquant de drogues nigérian, qui a été interpellé avec en sa possession 48 capsules de Cocaïnes d’une valeur de 28 millions 800.000 FCFA. Il fut ainsi placé sous mandat de dépôt le vendredi 24 mars après présentation devant le parquet de la CVI.
Il était aux environs de 8h, le 21 mars dernier lorsque l’équipe de Brigade de Recherches du Commissariat de Niamakôrô conduite par le Commandant Oumar Baba Traoré a procédé à l’interpellation d’un étranger. Celui-ci même qui avait des comportements bizarres faisant peser sur lui de graves soupçons dans un hôtel chinois de la place, sis à Faladiè Socorro. Il est de nationalité nigériane et se nomme Okoro Pascal. En effet, c’est suite aux instructions données par le Directeur Régional de la Police du District de Bamako relatives aux suivis des clients des hôtels des secteurs de compétence respectifs des Commissariats, que ce trafiquant de comportements douteux est tombé dans les filets des Hommes du Commissaire Principal Amadou M. Démbélé.
L’inculpé fut conduit au poste de police avant d’être interrogé. Aussitôt fouillé, il a été trouvé en sa possession 2 pièces administratives d’identité et de nationalités différentes dont la photocopie d’un passeport ivoirien et une carte d’identité Nigériane. Cependant, il se déclare de nationalité nigériane.
Poursuivant les investigations, les éléments de la Brigade de Recherches se sont transportés à l’Hôtel chinois où le présumé-accusé séjournait, notamment au premier étage où se situait sa chambre, cela, en sa constante présence. Au cours de la perquisition, ils ont découvert sous le lit, un sachet noir contenant des boules de cocaïne. D’après notre source policière, le suspect dévoile avoir transporté ces produits dans son ventre depuis le Ghana vers Bamako. Et la valeur de ces 48 capsules de Cocaïnes est estimée à 28 millions 800.000 FCFA.
Aux dernières nouvelles, Okoro Pascal, après avoir été conduit devant le Parquet de la CVI, fut placé sous mandat de dépôt et l’enquête ouverte suit son cours au niveau du Commissariat de Niamakoro.
Par Mariam Sissoko
Source: Le Sursaut