Qu’ils soient à domicile ou dans les commerces, les paisibles citoyens sont les cibles des attaques souvent en pleine journée dans la capitale comme sur tout le territoire national. Face à ce fléau, le conseil des ministres s’est penché sur la loi n°04-050 du 12 novembre 2004, pour réguler le port d’armes dans le pays, en apportant des innovations plus protectrices des populations.
Il s’agit notamment, de l’interdiction de la fabrication des pistolets artisanaux, l’obligation faite aux touristes chasseurs de quitter le territoire malien avec leurs armes et munitions, l’extension du marquage à toutes les armes légères et de petit calibre, y compris les armes et les munitions fabriquées au Mali, les armes importées et les armes existant dans les stocks nationaux. Il sera exigé aux demandeurs de permis de port d’armes de produire, des certificats médicaux.
A ces exigences s’ajoutent, la déconcentration de la délivrance du permis de port d’armes dont la demande s’effectue au niveau de la Direction Nationale de la Police. Il y a aussi la confection de ce permis de port d’armes sur carte biométrique.
L’adoption de ces projets de textes vise à accroître la transparence dans la coopération internationale notamment, la Convention de la CEDEAO. Elle prévient le détournement des armes légères et de petit calibre lors des opérations de transfert tout en renforçant la confiance entre Etats parties au Traité sur le commerce international des armes.
Andiè A. DARA