« Malgré la visite du ministre des mines et ses collègues de l’environnement et de la sécurité sur le fleuve Falémé, si les travaux n’ont pas pris de l’ampleur, ils n’ont jamais cessé » observe Mahamadou Sissoko, coordinateur du collectif des jeunes de Keniéba.
« Wassa ton », regroupant une vingtaine d’Association de la commune de Keniéba a fait le même constat. « Deux semaines après la visite des ministres des mines et une forte délégation, qui avait pourtant suscité l’espoir pour sauver le Falémé, on remarque la reprise pure et simple des activités illégales sur les mêmes lieux » confie Adama Keita, membre de l’association wassa ton. Le notable précise que ceux sont « des Chinois et certains maliens issus de la communauté, qui continuent d’exploiter illicitement des produits dangereux sur le lit du fleuve ».
Face à la situation, des autochtones évoquent une dégradation de l’environnement qui pourrait se traduire, si rien n’est fait, à la dégradation des liens sacrés entre les populations. Car, disent-ils, des divergences continuent d’opposer les forces vives au sein de la jeunesse à keniéba.
Ousmane Tangara
Source: Bamakonews