A l’instar de la Communauté internationale la communauté Baha’ie au Mali s’est inscrite dans la mouvance des festivités du bicentenaire de la « naissance de son fondateur de lBaha’ Ullah, fondateur de la confession Baha’ie » prévu les 21 et 22 de ce mois.
A cette occasion, les responsables Baha’ie du Mali ont animé une conférence de presse le mardi 10 octobre dernier au Mémorial Modibo Keita pour partager la vision de Baha’Ullah avec la population malienne et rappeler la symboliques de la célébration de la date du 21 octobre.
La rencontre était animée par Me Seydou Doumbia, Mme Yem Salimata Koné, et Jean Jacques Yem. C’était en présence d’autres membres de la confession qui est estimé à 3 000, selon les conférenciers.
En plantant le décor des débats de la rencontre, Me Doumbia a rappelé que la foi Baha’ie est la plus jeune des religions monothéistes. Son fondateur, Baha’Ullah est la plus jeune des religions monothéistes, son fondateur, Baha’Ullah, est selon lui le plus récent des messagers de Dieu, dans la lignée dont les origines se perdent dans la nuit des temps et où s’inscrivent Abraham, Moise, Bouddha, Zoroastre, le Christ etc.
Selon Me Doumbia, la différence particulière entre le Baha’ie et les autres religions monothéistes se situe au niveau du message. « Au cœur du message de Baha’Ullah il y a la conviction que l’humanité ne forme qu’une seule race et que le moment est venu pour elle de s’unir en une société mondiale.» professe-t-il. Et Me Seydou de souligner que Baha’Ullah a mis en marche des forces historiques qui, renversant les barrières traditionnelles de races, de classes, de croyance et de nationalité, qui donneront naissance, en temps voulu, à une civilisation universelle.
Seydou Doumbia de préciser que Les enseignements baha’is tournent autour de trois principes fondamentaux : l’unicité de Dieu, l’unité de la religion et l’unité du genre.
Pour les baha’ie, la terre n’est qu’un pays et tous les hommes en sont les citoyens. Et la date du 21 octobre correspond, expliquent-t-il à la date de naissance du Baha’ie « fondateur de la foi baha’ie né à Nur le 21 octobre 1817 ». En effet l’homme serait un noble Persan qui, persécuté aurait fui la Perse pour s’installer en Israël, d’où il se serait proclamé messager de Dieu.
Disciple, ou successeur de Bab, qui serait tué pour sa foi au bahi’ie, la mort de ce dernier sera célébré le 22 octobre 1819 de l’année prochaine, a précise Jean Jacques. Il ajoute par ailleurs qu’au-delà de la célébration des deux dates, la communauté baha’ie du Mali, entendent profiter de l’occasion pour partager sa vision avec ses concitoyens. C’est pourquoi, ils ont saisi cette tribune pour lancer un appel à tous les maliens de se joindre à eux le samedi 14 octobre au Mémorial Modibo Keita dans cette commémoration.
Au cours de la rencontre, les conférenciers ont passé en revue plusieurs questions liées à la révélation de la religion baha’ie et à son fondateur.
Mohamed Naman Keita