C’est sûrement l’une des questions qui taraude l’esprit de plusieurs observateurs de la scène politique américaine. Alors retenez que le salaire du locataire de la maison blanche est le double de ce que touche un président français.
Aux Etats-Unis, le président touche 400.000 dollars par an, soit 368.000 euros. Après calcul, on se rend compte que chaque mois, le président américain touche 30.660 euros, pendant qu’un président français, perçoit 179.000 euros bruts chaque année, ou l’équivalent de 251 salaires français au Smic.
Plusieurs autres avantages, sont à ajouter sur le salaire dont entre autres la limousine présidentielle avec chauffeur, l’hélicoptère Marine One, l’avion Air Force One, la protection permanente des services secrets (un avantage conservé à vie), les vacances dans la résidence officielle de Camp David et le logement à la Maison-Blanche, avec tout son personnel.
Par ailleurs, c’est la famille présidentielle qui doit payer ses courses et assurer les frais des événements privés.
Cependant, une fois à la retraite, les données changent car, chaque président reçoit une pension annuelle de 187.000 euros. Ses frais de santé sont pris en charge, ainsi que ses voyages officiels. Il bénéficie toujours d’un bureau, d’un service administratif et de la protection des services secrets.
Obama à Camp David
Son salaire, lorsqu’il est en poste, n’augmente ni ne diminue en fonction de l’inflation, comme inscrit dans la Constitution. Seul le Congrès peut le changer. La dernière augmentation a été signée en 1999, et appliquée en 2001, et c’est Bill Clinton qui a bénéficié d’un salaire multiplié par deux.
Enfin, il faut distinguer les revenus des rémunérations. Par exemple, Barack Obama reçoit au total 725.000 euros par an, le double de son salaire. Car il touche des droits d’auteur sur ses ventes de livres et des sommes issues de ses investissements. Et il est loin d’avoir été le président américain le plus riche.
Mais Donald Trump devrait le dépasser, puisqu’il est à la tête d’une fortune évaluée entre 2,66 et 4,1 milliards d’euros.
Source: afrikmag