L’Institut National de la Statistique (INSTAT) est au four et au moulin en vue de la réalisation du Cinquième Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH5) du Mali. Le dénombrement général du Cinquième Recensement Général de la Population et de l’Habitat prévu par l’INSTAT, se déroulera du 2 juin au 1er juillet 2022. Dans le cadre desdits préparatifs, l’INSTAT a rencontré dans un esprit de convivialité, le 9 mai 2022, au Palais de la Culture Amadou Hampâté Bâ, les futurs agents recenseurs en formation. Le Directeur Général de l’institut, Dr. Arouna Sougané, était à la tête de la forte équipe qui a rencontré les futurs agents recenseurs en formation. A l’occasion, il a vivement remercié les futurs agents recenseurs d’avoir accepté de travailler avec eux pour une si importante opération qu’est le RGPH5 qui permettra, dans les années à venir, de bâtir toutes nos politiques.
Pour que soit réalisé ce RGPH5 à hauteur de souhait, l’INSTAT n’a pas lésiné avec les moyens humains pour couvrir le territoire national. De ce fait, les agents en formation sont au nombre de 34 155 personnes sur l’ensemble du territoire national. Selon l’INSTAT, ils sont regroupés par pôles de formation installés dans certains chefs lieux de commune du pays et encadrés par 866 contrôleurs (595 contrôleurs TIC et 271 contrôleurs PAPI).
«Nous sommes en train de faire le tour de Bamako pour rencontrer les futurs agents recenseurs du RGPH5 en formation. L’objectif de cette formation est de doter ces agents des connaissances théoriques et pratiques nécessaires pour pouvoir bien travailler sur le terrain. Car l’objectif du recensement est de pouvoir collecter les informations détaillées sur les conditions de vie et d’habitat des Maliens sur toute l’étendue du territoire national. Pour ce faire, il est capital que ces agents chargés de cette tâche soient suffisamment outillés non seulement par rapport au concept et par rapport à la définition, mais aussi, surtout sur une bonne partie du territoire. C’est un recensement numérique. Donc ils doivent utiliser des tablettes. Il faut que nous leur apprenions à manipuler ces tablettes, à pouvoir bien faire le travail sur le terrain», a formulé comme vœux Dr. Arouna Sougané.
A ce jour, poursuit Dr. Sougané, l’Instat prévoit de former un peu plus de 34 000 agents pendant 18 jours. Plus tard, parmi ceux-ci, dit-il, nous allons en tirer à peu près 5000 agents recenseurs qui seront les chefs d’équipes et les autres à peu près 27 500 seront des agents recenseurs sur le terrain. « Pendant ces 18 jours, il est prévu 3000 Fcfa pour chaque agent comme frais de déplacement et de nourriture. Pour l’opération proprement dite, il est prévu 125 000 pour toute l’opération. J’ajoute que contrairement aux autres recensements qui étaient réalisés par les enseignants, ce sont les jeunes des quartiers qui ont été retenus cette fois ci. C’est vraiment un recrutement local. Donc chaque jeune doit pouvoir travailler dans son quartier, sauf dans le cas où il y a plus de zones, le pays étant divisé en sections de numération. C’est un air géographique qui comprend entre 800 à 850 personnes en milieu urbain, et 1000 à 1100 personnes en milieu rural. C’est donc comme si un agent recenseur doit travailler sur cet air pendant la période du recensement. Maintenant, si dans un quartier il y a moins de SE que d’agents, il n’est pas exclu que ces agents aillent en renfort là où il y a beaucoup de sites», a indiqué Dr. Sougané Arouna.
«On remercie les agents d’avoir accepté de travailler avec nous pour une si importante opération qu’est le RGPH5 qui permettra dans les années à venir de bâtir toutes nos politiques. Et tous nos programmes seront bâtis sur les résultats de ce recensement. Donc, le défi n’est pas seulement de réaliser, mais de bien réaliser afin que les politiques qui seront issues de ces résultats puissent être des politiques qui aideront à améliorer les conditions de vie des populations», a conclu le premier responsable de l’INSTAT, Dr. Arouna Sougané.
A savoir qu’à Bamako, dit le premier responsable de l’INSTAT, les agents recenseurs sont au nombre de 5248 personnes reparties dans une dizaine de centres de formation dans les six communes du District de Bamako comme suit : Commune I : ISRSP, Stade Modibo Kéita, Mairie de la Commune I, Musée National ; Commune II : Maison de la presse, CNAPESS. Commune III : Maison de la Femme rive gauche ; Commune IV : Mémorial Modibo Kéita, Centre Islamique d’Hamdallaye, Maison des Aînés, CNIESS, Conseil national du patronat. Commune V : Palais de la culture Amadou Hampâté Bâ, Maison de la femme rive droite, etc. ; Commune VI : Centre Awa Keita, Palais de la culture, CICB, Olympa, Brodway de Badalabougou, cité des enfants, INJS.
Hadama B. FOFANA
Source: Le Républicain