Décidément ? le président du Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR), le Dr Choguel Kokalla Maïga restera la bête noire de l’Adéma, de ses satellites et de leurs cadres honnis. Il leur coupe le sommeil, les empêche de tourner en round et de dormir, de tirer les marrons du feu, de voir l’avenir en rose. Choguel leur inspire frayeur et épouvante. Trente ans d’adversité n’ont pas réussi à rassurer les Abeilles, qui trainent des casseroles, sur «velléités» de ce «jeune gringalet» qui a réussi à toujours enfumer la Ruche.
Replaçons d’entame les choses dans leur contexte. Le président du Comité stratégique du M5-RFP, président du MPR, le Dr Choguel Kokalla Maïga, présente ses vœux à ses camarades le vendredi 30 juin 2023. Lors de cette présentation des vœux de son regroupement, il n’a pas parlé de l’ADEMA et de Alpha faisant le bilan des présidents de notre pays. C’est Mme Koumba Yarissi, une actrice se réclamant membre du Mouvement démocratique, responsable de EMK et actuellement membre du CS / M5-RFP, et Chargée de mission à la Primature qui a insisté pour qu’il évoque aussi les mérites du président Konaré. Pour les besoins de cause…Elle est, dit-on, un des opposants farouches à Choguel Kokalla Maïga au sein du M5-RFP. Il parait que Mme Koumba Yarissi aussi disait comme l’ADEMA-PASJ que Choguel doit dégager, alors même qu’elle est Chargée de mission à la Primature. C’est elle qui voulait mettre Choguel K Maïga à mal en exigeant de lui de parler de Alpha. Le reste, chacun peut le savoir en visionnant les images. Pour cette parenthèse lors des vœux du M5-RFP, l’ADEMA-PASJ est allé provoquer le Tigre qui était en sommeil, et mal lui en a pris. Et Seydou Traoré, alias Sacré Seydou des criquets, vieux cadre de l’Adéma, ancien ministre, estime que c’est un outrage de la part du Premier ministre en fonction que de parler mal de Alpha Oumar Konaré, premier président démocratiquement élu. Il profite pour régler ses petits comptes avec Choguel.
L’historiette de Sacré Seydou des criquets
Contrairement à l’historiette racontée par sacré Seydou des criquets, un des plus mauvais ministres de ATT, le parcours scolaire, universitaire et politique de Choguel Kokalla Maïga est pourtant limpide et notoirement connu. Un fils d’un pauvre paysan qui a mérité sa bourse au temps de Moussa, qui a fait de brillantes études à Moscou, qui a servi admirablement son pays à la Sotelma et à l’Amrtp (auteur de la dernière numérotation téléphonique du Mali), ministre de la Communication, ministre du Commerce où il a défendu avec admiration le coton africain contre les subventions occidentales… et qui est aujourd’hui le Premier ministre du Mali, patriote et panafricaniste le plus adulé sur le continent.
Dans ce parcours à faire pâlir de jalousie, y a-t-il une once de putschisme ? En d’autres termes, le crime inexpiable de Choguel Kokalla Maiga serait-il d’avoir militer dans l’UDPM, d’avoir été un cadre de l’UNJM (la seule perspective qui s’offrait à l’époque) ou d’avoir défendu loyalement le bilan de l’UDPM et de Moussa Traoré contrairement à d’autres qui ont été plus proches de Moussa Traoré que lui, mais qui ont choisi de tourner casaque ? Faut-il rappeler à sacré Seydou des criquets que son Prophète Alpha a été ministre de Moussa Traoré. Mais pas que ! Alpha Oumar Konaré a été un des artisans, pardon un des membres fondateurs du parti unique constitutionnel, UDPM créé le 30 mars 1979… Super ministre de la jeunesse, des sports, des arts et de la culture qui a choisi (le 4 mai 1978) de se mettre au service du tombeur de Modibo Keïta un an après l’empoisonnement de ce dernier en prison, au camp para de Djocoroni…
En tant que super ministre de la jeunesse, Alpha Konaré est le créateur de l’Union nationale des jeunes du Mali (UNJM) en 1978, avant d’être membre fondateur de l’UDPM en 1979.
L’Union nationale des élèves et étudiants du Mali (UNEEM) a été membre à part entière du Bureau exécutif national (BEN) de l’UNJM, en qualité de membre de droit. Tiébilé Dramé, ancien ministre de Alpha, a bien siégé au BEN-UNJM, et ceux qui savent se rappellent bien qu’il a même fait plusieurs déplacements à l’extérieur au nom de l’UNJM…Mais ce qu’on veut faire passer comme vérité : Alpha a démissionné du gouvernement de Moussa Traoré sans lettre de démission et Tiébilé Dramé, secrétaire général de l’UNEEM, s’est opposé à Moussa Traoré. L’un a été ministre, l’autre membre de droit du BEN-UNJM. Alpha a-t-il démissionné en 1980 ? Où est la lettre de démission de Alpha ?
Choguel, l’homme à abattre
Alors entre un pauvre jeune homme, simple secrétaire aux questions scolaires du Bureau exécutif central de l’UNJM (Union nationale des jeunes du Mali) et un professeur d’Université, ministre d’un gouvernement ‘‘putschiste’’ qui devrait faire le chemin de croix pour avoir collaboré avec Moussa Traoré ? Mais non, Choguel est et reste l’homme à abattre.
Sous Moussa Traoré, les fonctionnaires ont fait trois mois sans salaires. Oui. Mais sous Alpha Oumar Konaré combien de mois les élèves et les professeurs sont-ils restés dehors ? C’est sous Alpha Oumar Konaré, fils de l’enseignant et lui-même enseignant et mari d’enseignante que les années scolaires sont devenues blanches, jaunes, rouges…
Pour rappel, le seul fait d’armes en matière de statut d’enseignant à l’actif du fils de l’enseignant et lui-même enseignant et mari d’enseignante est l’adoption de la loi N°98-067 du 30 décembre 1998 portant statut du personnel enseignant de l’enseignement supérieur. Autrement dit, un statut pour ses potes, laissant en rade la grande masse des enseignants du secondaire et du primaire. Alors le terme «valorisé le statut de l’enseignant !» parait quelque peu excessif, sinon mensonger. À l’incompétence le piètre ministre de l’Agriculture qui a à son palmarès, la plus grande catastrophe acridienne de l’histoire du Mali moderne, s’avère bougrement un impénitent esbroufeur. Toute honte bue, Sacré Seydou des criquets affirme que Choguel Kokalla Maiga a fait un «hold up sur le MPR». En affirmant de cette façon affligeante et grotesque que «le MPR, porté sur les fonts baptismaux par une équipe, dont tous les membres ont été renvoyés ou ont démissionné», le baveux ne rend nullement honneur à celui qu’il prétend défendre. Car Alpha Oumar Konaré est pourtant rigoureux que ça. Quand on sait pas, si on ne peut pas avoir la décence de se taire, on demande.
Les balivernes de Sacré Seydou
Pour tous ceux qui savent ou qui se donnent la moindre peine de chercher : après l’épisode douloureux de l’UDD, Choguel Kokalla Maïga est le fondateur du Mouvement Patriotique pour le renouveau (MPR, récépissé N°0018/MATS-DNAT du 16 janvier 1995, adresse : chez Choguel Maiga Tel 22-40-23). Trois personnes ont leurs noms sur le récépissé du MPR : Choguel Kokalla Maïga ; Moussa Diakité (aujourd’hui attacher de cabinet du Premier ministre) et Mamadou Jean Traoré (Père de Jack Bauer et de OMT tous de la jeunesse du M5-RFP). Aucun membre fondateur du MPR n’a démissionné ou n’a été viré. Ces données officielles du Ministère de l’Administration sont partout disponibles. Tous les pères fondateurs du MPR sont au MPR avec Choguel Kokalla Maïga comme président du parti. Le MPR est un parti de conviction et d’engagement. Il n’y a pas de clans au MPR comme malheureusement ailleurs. Et au grand désespoir de Sacré Seydou des criquets ni l’imam Dicko ni Cheick Oumar Sissoko encore moins les anciens ministres M5-RFP ne sont des adversaires de Choguel ou du MPR. La question est : pourquoi un ancien ministre qui dit avoir du respect pour la République choisit de mentir comme ça avec aplomb ?
Avec beaucoup de peine, faut-il rappeler à l’ancien ministre qui ignore l’histoire politique des trente (30) années de son pays que ce n’est pas atypique que le président d’un parti politique devient ministre comme ce fut le cas de Choguel Kokalla Maïga et de plein d’autres.
Choguel, chef de file de «la contestation contre L’ADÉMA-PASJ et son candidat président Alpha Oumar Konaré» en 1997 ? Une autre inexactitude de l’ignorant ministre des criquets. C’était Almamy Sylla (paix à son âme) qui était chef de file (président) du Collectif des partis politiques de l’Opposition (COPPO) ; Choguel y était bien sûr une figure emblématique. Il n’a jamais prétendu être président de cette contestation légitime. «Monsieur Konaré» au lieu de «président Konaré» était une résolution du COPPO prise à la suite de ce qu’on a appelé la catastrophe électorale du 13 avril 1997.
Petite leçon d’histoire. Après le premier tour contesté des élections législatives du 13 avril 1997, l’opposition a décidé de retirer ses représentants au sein de la CENI pour protester contre la mauvaise organisation et réclame la suspension du processus électoral. Trois représentants des associations de défense des droits de l’homme au sein de la CENI, Mamadou Danté, Seydou Coulibaly et Djeneba Diop Sidibé demandent, dans une lettre ouverte adressée au président Alpha Oumar Konaré, le report d’un an de l’élection présidentielle et la formation d’un gouvernement de transition composé de personnalités de la majorité et de l’opposition et de représentants de l’armée. L’Adéma et Alpha refusent.
Les neuf (9) candidats déclarés pour l’élection présidentielle ont retiré leur candidature, laissant seul le président sortant. Cependant, Mamadou Maribatrou Diaby est revenu sur sa décision et devient l’unique adversaire d’Alpha Oumar Konaré. Malgré la demande des candidats de l’opposition qui se sont retirés, les bulletins en leur nom étaient présents dans les bureaux de vote. Le lendemain du scrutin, le Collectif de l’opposition maintenait sa décision de ne pas reconnaître les résultats du scrutin et demande son annulation par la Cour constitutionnelle.
Et pour cause, lors de la lecture de l’arrêt de proclamation des résultats de cette présidentielle de 1997, le président de la Cour, Abdoulaye Dicko, a énuméré à cette occasion de nombreuses irrégularités, dont les plus graves ont porté sur «la manipulation frauduleuse des résultats chiffrés des votes», «l’absence des procès-verbaux ou des procès-verbaux non rendus», «la corruption d’électeurs» et «l’influence sur le vote».
Suite donc à cette mascarade électorale, l’opposition, qui conteste l’élection présidentielle du 11 mai 1997 remportée par le président Konaré, maintient toutes ses revendications : démission du gouvernement, dissolution de la CENI (Commission électorale indépendante), suspension du processus électoral en cours (législatives, municipales). C’est donc logiquement que le COPPO a décrété la non-reconnaissance du président élu à la suite de cet hold-up électoral, par la suite la non-reconnaissance de toutes les institutions.
Donc, quand on ne reconnait pas Alpha comme président légitimement élu on l’appelle «Monsieur Konaré» et non le «président Konaré». Et Choguel n’était pas le seul à l’appeler ainsi. C’est tout le COPPO, soit une bonne partie du Mali.
Le Bagne ? Choguel Kokalla Maïga, comme plusieurs leaders de l’Opposition (Me Mountaga Tall, Almamy Sylla du RDT, Seydou Badjan Kouyaté du RDA…) connaissent très bien le goût de celui des démocrates sincères et patriotes convaincus, pour avoir contesté «la manipulation chiffrée des résultats du vote». Que Sacré Seydou ne se trompe pas : Moussa Traoré n’est pas le seul président au Mali qui a emprisonné ses opposants ; Alpha Oumar Konaré aussi a envoyé au bagne quelques-uns. L’histoire ne sera pas réécrite à coup de mensonges…
Contrairement à ces hystériques qui pensent que Alpha est incritiquable, Choguel n’a jamais interdit à quelqu’un de critiquer Moussa Traoré. Il a seulement prôné l’inventaire, la contradiction. C’est ce qui fait peur aux démocrates, pardon aux soi-disant démocrates.
Contrairement à ceux qui croient aux balivernes, il est un cartésien qui ne croit qu’aux vertus de la conviction, de l’engagement et de la persévérance. S’il croyait comme sacré Seydou des criquets le dit de manière désinvolte qu’il était né pour être président du Mali et qu’il le croyait «avec déraison, (et) viscéralement», comment cet homme que tout le monde s’accorde sur l’intelligence et la clairvoyance accepterait d’être Premier ministre le 7 juin 2021 d’une transition avec une Charte qui dit clairement que «les membres du Gouvernement de la Transition ne sont pas éligibles aux élections présidentielle et législatives qui seront organisées pour marquer la fin de la Transition» (Article 12 de la Charte) ? Que Sacré Seydou et les autres adversaires du Premier ministre trouvent autre chose que cette prétention présidentielle à laquelle Choguel Kokalla Maïga ne pense pas tous les jours en se rasant.
Le temps de la vengeance contre CKM
Ce n’est pas parce que la Peugeot 505 de Seydou Traoré a été incendiée, selon lui, qu’il prône la vengeance contre Choguel qui n’était pas l’opposition, mais seulement un responsable de l’Opposition qui a été emprisonné avec d’autres leaders du COPPO suite à la crise post-électorale. Cela fait-il de Alpha Oumar Konaré, un bourreau et tortionnaire ? Non. Mais incritiquable comme le Prophète (Psl), ça c’est une vue de l’esprit. Mais le Prophète (Psl) Lui, le Meilleur dans l’absolu est critiqué à plus forte raison Alpha.
Puisque ses lubies tiennent lieu de normes pour lui, donnons-nous la peine de lui rappeler les dispositions des articles 4 et 5 de la loi électorale :
– «L’Autorité indépendante de Gestion des Élections a pour mission l’organisation et la gestion de toutes les opérations référendaires et électorales… »
-«Le Ministère chargé de l’Administration territoriale a pour mission d’appuyer l’AIGE… ». Donc ce n’est pas Choguel, Premier ministre, chef du gouvernement à travers le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation qui organise les élections. Mais bien l’Autorité indépendante de 15 membres dans laquelle il n’a qu’un (1) désigné.
Que Seydou Traoré, ancien ministre au nom du respect de la République arrête la manipulation.
Que lui et les autres se détrompent : Choguel Kokalla Maïga n’a jamais couru derrière un poste, n’a jamais cherché à être ministre de ATT et d’IBK. Si la stratégie dont parle Sacré Seydou des criquets à savoir «la contestation et la promesse de l’enfer si ses desiderata ne sont pas satisfaits (qui) est devenue sa marque déposée» réussissait-il à devenir ministre sous Alpha Oumar Konaré. A-t-il fait la violence pour que les colonels le prennent comme Premier ministre ?
Vulgarité ? Choguel Kokalla Maïga ne cédera pas. «Enfant gâté de la République» qui était un complément d’effectif à la Sotelma, dans un petit bureau avec une chaise métallique ? Qu’est-ce que Choguel doit à Alpha ? Quelle nomination ? Quel avantage administratif ou politique ? Aucun.
On aurait pris Seydou au sérieux s’il avait fait son mea culpa, son bilan de la crise acridienne. Mais bon, qu’il laisse Choguel faire sienne à son temps. Pour l’heure, il s’agit des critiques contre Alpha. Choguel en tant que président du MPR en a-t-il droit ou pas dans le Mali démocratique ?
L’État est une continuité, la République est immuable. Dans la Res publica« la défense et.. les affaires étrangères relèvent directement du président de la République», elles sont des prérogatives régaliennes. Le dire et publiquement ne fait pas de Choguel «quantité négligeable de la transition», un moins que rien…L’homme qui ne vous a pas demandé de l’applaudir en mai juin 2021 quand le colonel Assimi Goïta, président de la Transition a fait de lui Premier ministre est, reste et restera (Inchallah) le président du MPR, le chef des Tigres, toujours prêt à bondir sur sa proie. Alors de quelles que postures qu’il sera, il combattra toujours l’imposture et la forfaiture. Mais l’éducation qu’il a reçue ne lui permet pas de vautrer dans les caniveaux même avec des gens qui ont pillé ce pays en détruisant au passage l’armée et l’école. Que sacré Seydou des criquets se calme : le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga a une haute idée de la République et de ses serviteurs. C’est pourquoi les Maliens l’ont vu faire le tour des familles des anciens présidents et non leur distribué des injures.
Celui qui a passé au BAC avec « 19/29 », est celui qui préside aux destinées du MPR, du M5-RFP, du gouvernement de transition, c’est celui qui du haut de la tribune de l’ONU à marteler la souveraineté du Mali et c’est celui-là même qui bénéficie de la confiance du président Assimi Goïta. Il vous revient d’accepter ce choix souverain du président souverain de la transition souveraine du Mali souverain, ou d’entrer en rébellion, en sachant bien que désormais l’armée malienne est équipée de drones et de puissants radars…Tout le reste est baliverne.
L’intolérance et la vindicte sont consubstantielles à la nature de ces petites abeilles guerrières et sans cervelle incapables de produire le moindre miel. Ce n’est pas la première fois qu’un Premier ministre est lynché par les légions konareenne pour avoir opiné, osé exprimer ce qu’il pense des relations qu’il a eues avec Alpha ou de son bilan à la tête de notre pays. Quelles baves n’ont-ils pas déversées sur Ibrahim Boubacar Keita (paix à son âme), ancien Premier ministre, président de l’Adéma pour avoir dénoncé le complot venant d’en haut et claqué la porte de la Ruche ? L’Adéma a traité IBK de tous les noms d’oiseaux et mis sur son dos tous les péchés d’Israël ; mais la même Adéma s’est allée vautré dans son lit une fois qu’il a été magistralement élu, contre le candidat de l’Adéma, trahi par les siens ! Cette Adéma-là donne la nausée.
Rappelez-vous sacré Seydou des criquets de Me Abdoulaye Sékou Sow (paix à son âme) quand il a osé publier un livre (L’État démocratique républicain, sa construction au Mali) en septembre 2008 ! Quel courroux n’a-t-il pas subi pour avoir relevé des petites anecdotes notamment l’ordre verbal qu’il a reçu du président Alpha Oumar Konaré chef suprême des armées de faire sortir l’armée afin de mâter les manifestations scolaires et estudiantines du 5 avril 1993 ?
Ordre verbal qu’il a naturellement refusé d’exécuter en exigeant de Alpha Oumar Konaré désemparé dans son Palais un ordre écrit. Pour les légions d’abeilles sans cervelle (payé par la Ruche peut-être ?) c’en est trop. Outre le coup de poignard du « coup-bas et la trahison», le 4 février 1994, les adémistes soupçonnent l’ancien Premier ministre d’avoir été instrumentalisé par les milieux proches du pouvoir pour se livrer à la divulgation de secrets d’État. Au lieu de simplement donner la contradiction au vieux militant clandestin ; Me Abdoulaye Sekou Sow sera accusé comme l’a été hier IBK et comme l’est aujourd’hui Choguel Kokalla Maiga d’entreprise de saper l’image des acteurs du Mouvement démocratique, notamment la destruction de celle du président Alpha Oumar Konaré, un crime imprescriptible et impardonnable. Changeons de disque…Comme on le voit cet épidermisme, cette fermeture et cette hostilité systémique à la critique du Clan Alpha ne date pas d’aujourd’hui. Frileux, mais toujours arrogant sans aucune concession.
Dans les années 1994, le régime Konaré en proie à l’insurrection estudiantine disait pour intimider «Choguel et ses amis » que tous ceux qui se réclameront de l’UDPM seront emprisonnés. Ali N Diallo, Président de l’Assemblée nationale et Secrétaire politique de l’Adema n’a-t-il pas juré dans les colonnes du journal Amawal qu’ils (les démocrates sincères et patriotes convaincus) prendraient les armes si le MPR venait au pouvoir à la suite d’élections. L’Adema s’en est-il repenti depuis ?
Alors adage pour adage : le vieux Lion, Banzoumana Sissoko (paix à son âme) dit dans un de ses célèbres récitals ‘‘NI TE KE NE LA, NI TE FO NE MA, O TE MA GNE MA YE’’.
L’Adema n’a été un parti démocratique et Alpha et son clan n’ont pas été des démocrates.
Alors que Sacré Seydou des criquets ne s’en fait pas : il est tout excusé par Choguel le défenseur de Moussa Traore (paix à son âme) qui a toujours accepté la critique des démocrates.
Toutefois, plaise à monsieur le ministre de revoir son écriture pour qu’il puisse être l’exemple et la référence dont les générations futures auront besoin pour faire le Mali de demain. Car, malgré la délicatesse de la langue de Molière, Seydou Traoré ne sait pas que le Premier ministre ne s’écrit pas avec p (minuscule, petit p) mais P (majuscule, GRAND P).
La Rédaction
Source : Info Matin