Le parti a insisté sur la nécessité d’inclure les ex-rebelles et les mouvements armés communautaires dans ce processus de rédaction. Se remémorant le passé récent et les préparatifs du dialogue inter-malien (Dim), l’Afd a exprimé sa déception face à la décision gouvernementale d’interdire les activités politiques, empêchant ainsi la participation de nombreux acteurs politiques et affectant la qualité des discussions du Dim.

L’Afd, se présentant comme le parti des patriotes, a exhorté à éviter de telles manœuvres pour ce nouvel exercice, affirmant que leur engagement politique vise à offrir au pays ce qu’il leur a donné.

Le parti a également dénoncé l’emprisonnement de certains de ses membres, soulignant que leur seul crime était de se réunir pour chercher des solutions aux problèmes du pays. Reconnaissant que le président de la Commission n’est ni le gouvernement ni la justice, l’Afd a néanmoins souligné l’influence et l’écoute dont il bénéficie auprès du président de la Transition.

Le parti a exhorté le président de la Commission à prendre des mesures concrètes pour garantir l’inclusion des ex-rebelles et des mouvements armés dans ce processus, estimant que c’est le seul moyen d’assurer une réconciliation effective et une paix durable.

L’Afd conclut en affirmant sa détermination à travailler sans relâche pour la construction de la paix, en prônant l’acceptation de l’autre dans toute sa différence.

Drissa Togola.