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Chantiers de la Transition : La société civile prend l’information à la source

Le Premier ministre avait convié, hier à la Primature, les acteurs de la société civile pour les informer de l’évolution du processus de Transition. Représentants des familles fondatrices de Bamako, du Haut conseil islamique du Mali, des Églises catholique et protestante, du Conseil national de la société civile, d’organisations féminines ont répondu à l’invitation du chef du gouvernement.

Dr Choguel Kokalla Maïga a introduit les échanges, en faisant à ses interlocuteurs le point des actions menées ou en cours. Il a décliné, suivant les trois piliers de la Transition, les progrès engrangés. D’abord sur le terrain sécuritaire, où tout est entrepris pour assurer la sécurité des Maliens sur l’ensemble du territoire. Selon le Premier ministre, des opérations militaires sont engagées dans toutes les régions et elles donnent des résultats. Il a cependant souligné le besoin de renforcer les effectifs pour un maillage complet et efficace du territoire.

Aussi, des efforts sont faits pour réussir l’organisation des prochaines échéances électorales. Sur ce sujet, qui constitue le deuxième pilier de la Transition, le chef du gouvernement est longuement revenu sur l’impérieuse nécessité de mettre en place l’Organe unique de gestion des élections. Selon lui, il le faut pour éviter ou tout au moins minimiser les risques de contestation des résultats électoraux comme en 1997 et, plus récemment, en 2020. Est-il possible de le rendre opérationnel dans le délai ? Dr Choguel Kokalla Maïga a estimé que les Maliens devraient se donner le temps qu’il faut pour réunir les conditions favorables à la tenue d’élections crédibles et transparentes.

Ensuite, il a évoqué les efforts ayant permis à son équipe de pacifier le front social. Un terrain d’entente a été trouvé avec l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), dont les syndiqués avaient observé plusieurs jours de grève. Réussir à calmer la plus grande centrale syndicale du pays, était pour le chef du gouvernement une «étape décisive». Il le fallait pour «qu’on puisse se concentrer sur l’essentiel», a-t-il dit.

Par contre, le cas des enseignants demeure une épine dans les bottes du gouvernement qui, selon Dr Choguel Kokalla Maïga, s’emploie à trouver des compromis. Informant que des instructions ont été données à des ministres pour maintenir le dialogue avec les syndicats d’enseignants, il a confirmé que les examens de fin d’année se sont bien déroulés et que l’étape de la correction se fera dans les règles de l’art.

Le Premier ministre a aussi évoqué l’organisation des Assises nationales de la refondation qui seront l’occasion de discuter des maux du pays et de tracer les contours du Mali Kura. Lors de ces Assises, les débats se nourriront des recommandations des foras précédents pour ainsi permettre la capitalisation des acquis et des bonnes réflexions menées sous les précédents régimes.

Par ailleurs, il a réitéré l’engagement du gouvernement à mener au bout le combat contre l’impunité. Aussi, toute la lumière sera faite sur les tueries de juillet 2020. Selon Dr Choguel Kokalla Maïga, il ne s’agit pas de démoraliser les éléments de la Forsat, mais de faire en sorte que les dirigeants comprennent que personne ne peut impunément utiliser la puissance publique contre des manifestants.

Au nom du Conseil national de la société civile, Boureima Allaye Touré a également félicité le Premier ministre pour le partage d’informations sur l’état d’avancement des grands chantiers de la Transition. «Nous avons été informés et cela nous permet de relayer la bonne information auprès des populations», a déclaré Boureïma A. Touré, avant de réaffirmer le soutien des organisations de la Société civile aux autorités.


Issa DEMBÉLÉ

Source : L’ESSOR

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