Les Maliens de nouveau appelés aux urnes le 19 avril pour le second tour des élections législatives. Un scrutin malgré les risques liés au coronavirus et l’enlèvement du chef de l’opposition. Le professeur à l’Université de Columbia à New York, aux États-unis, estime que la priorité doit être la libération de Soumaila Cissé et la gestion de la crise sanitaire.
Le second tour des élections législatives approche, le scrutin est prévu pour dimanche prochain (19-04). Il aura lieu malgré la pandémie du covid-19 qui touche le pays et la paix qui se fait toujours attendre. Dans le nord et le centre du pays, les groupes djihadistes mènent des attaques régulières.
Le chef de file de l’opposition malienne, Soumaila Cissé, a été enlevé le 25 mars dernier par des groupes armés à Tombouctou dans le nord du pays.
Depuis, le président de l’URD est entre les mains de ses ravisseurs.
Son parti qui avait tout de même maintenu sa participation au premier tour, pourrait cette fois-ci décider de se retirer du processus électoral.
Mamadou Diouf, professeur à l’Université de Columbia à New York, aux États-unis, estime qu’il est impossible pour le gouvernement malien de justifier la tenue de ces élections.
Source : DW