La 2e session extraordinaire du Conseil économique et social (CESC), bouclée le vendredi dernier, a permis le renouvèlement partiel du bureau de l’institution. Présidée par son président, Yacouba KATILA, la session a été l’occasion de rappeler les fortes attentes de la population sur les réformes politiques et institutionnelles.
Outre le président Yacouba KATILE, qui a présidé la cérémonie de clôture de ladite session, il y avait le ministre en charge des réformes, Ibrahim Ikassa MAIGA, et bien d’autres membres de l’Institution ainsi que le personnel d’appui.
Conformément à son ordre du jour, la session a procédé à l’élection de deux secrétaires de bureau ainsi que les présidents de cinq commissions à savoir : développement rural, économique et financier, éducation, culture et communication, affaire sociale et santé et la commission science technique et environnement.
En accueillant ces nouveaux membres, le président KATILE les a félicités pour la confiance dont ils ont bénéficié auprès de leurs pairs. Toutefois, selon lui, ils doivent honorer cette confiance en référence à l’adage qui dit : « l’honneur est une charge ».
« Chers membres du nouveau bureau, vous tenez désormais une immense charge sur vos épaules au regard des nombreux défis qui assaillent notre institution à la croisée des chemins », a-t-il indiqué.
Également, dans son speech, le président Yacouba KATILE n’a pas manqué de revenir sur le contexte de la 6è mandature du Conseil économique, social et culturel marqué notamment par une demande sociale pressente relative aux réformes politiques et institutionnelles.
A cet effet, les autorités de la transition ont déjà ouvert plusieurs chantiers de ces reformes avec l’adoption de la nouvelle loi électorale qui consacre une Autorité indépendante de la gestion des élections (AIGE) et la mise en œuvre de la commission de rédaction de la nouvelle Constitution. Celle-ci a d’ailleurs commencé avec les écoutes des forces vives de la nation, la semaine dernière.
De plus, le président du CESC a ajouté que les concitoyens dans leur écrasante majorité aspirent ardemment à l’instauration d’une gouvernance vertueuse, gage de la stabilité sociopolitique ainsi qu’à un nouveau paradigme dans le cadre du partenariat et de la diplomatie.
« Fort de ce constant, notre institution en sa qualité d’Assemblée consultative par excellence, force de propositions et d’orientations des pouvoirs publics doit être au rendez-vous du processus de refondation, afin de jouer sa partition et toute sa partition », a-t-il affirmé, tout en invitant les nouveaux membres du bureau à prendre en compte ces différents défis et enjeux sus-évoqués dans leurs programmes d’activités respectifs.
« Je vous engage chers collègues à cette mission de haute portée patriotique. Des dispositions seront prises pour assurer le suivi et l’évaluation de l’ensemble des activités des cinq commissions », a-t-il exhorté.
PAR SIKOU BAH
Source : Info-Matin