Profondément consternée par la perte de dizaines de militaires dans l’assaut djihadiste du camp de Tessit, la nation leur a rendu un hommage mérité en observant un deuil de trois en leur mémoire.
Une décision qui fait suite à la reconnaissance par les autorités d’un bilan de 42 militaires tués au lieu de 17 préalablement annoncés par les services de l’armée. Sauf qu’en concédant l’officialisation de la hausse spectaculaire de ce bilan, le communiqué ne fait la moindre mention de la dizaine de civils tombés en même temps que les militaires au cours de la même attaque. Certains d’entre eux, selon de sources concordantes, n’incarnent pourtant pas moins l’Etat dans ses symboles en étant des élus investis du titre d’officier d’état civil. L’injustice sera toutefois corrigée par le décret de deuil national, lequel décret commet à son le grand péché de ne pas prendre en compte d’autres éléments des forces de défense et de sécurité également fauchés par une attaque terrorisme différente de celle de Tessit. Il s’agit de 5 agents de la Police nationale victimes d’une embuscade dans la zone de Koutiala, le même jour. Ce qui fait dire à beaucoup que les autorités étaient plus préoccupées par le malaise éventuel provoqué par la perte massive de militaires que par une réelle compassion à la douleur des leurs.
Rassemblées par la Rédaction
Source: Le Témoin