Le pays dogon s’est transporté, ici à Bamako. Il a élu domicile sur la berge du fleuve Niger, à la place du cinquantenaire. Et durant une semaine, Bamako vibrera au rythme Dogon et, dans toute sa diversité.
La cérémonie d’ouverture de cette troisième Edition du festival culturel Dogon « Ogobagna » placée sous le thème : « la problématique des savoirs traditionnels en matière de santé » qui se tient actuellement et s’etendra jusqu’au 28 janvier 2018, a eu lieu en présence du ministre de la culture, Mme N’DiayeRamatoulaye Diallo qui, a officiellement déclaré ouverte les activités de cette troisième édition. Rappelons que depuis l’édition précédente, Mme N’DiayeRamatoulaye Diallo est appelée « Yairé » chez les dogons, nom qui signifie littéralement « la meilleure ».
Outre « Yairé », plusieurs personnalités ont honoré de leur présence cette cérémonie riche en couleur. Il s’agit du ministre de la sécurité intérieure et de la protection civile, ministre de la solidarité et de l’action humanitaire, ministre du tourisme, ex ministre KassoumTapo des droits de l’homme et la réforme de l’Etat ainsi que plusieurs cadres dogons et sympathisants.
Dans son allocution, le président du Guina dogon Mamadou Togo a, d’abord, remercié le gouvernement malien surtout le chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Keita pour son implication personnel pour le bon déroulement du festival « Ogobagna 3 » avant de définir le Festival « Ogobagna 3» comme un cadre d’exposition pour les artisans non seulement Dogon mais aussi les autres maliens.
Dans son discours, le ministre dira être satisfaite du geste de Ginna Dogon, à travers lequel, elle dit trouver une expression de paix. « la culture est une identité et qui dit identité dit aussi valeur sacrée à défendre contre toutes forces étrangères. » à t-elle laissé entendre.
Les participants ont été ébahis au vu du village dogon dans toute sa splendeur avec ses collines, ses Toguna et toute son architecture.
Durant une semaine les participants pourront découvrir beaucoup d’autres merveilles de la culture Dogon à travers les pas des masques, des danses traditionnelles, les statues, la maison du Hogon et bien d’autres.
Le président de la commission d’organisation M. AmassagouDouyon a laissé entendrequ’ il y’avait plus de 25 000 visiteurs qui sont attendus à cette troisième édition et espère dépasser ce nombre à la quatrième édition. Bon festival au « Baguinè ».
Yassiguè Madeleine Douyon, stagiaire
La Dépêche