Le mercredi 8 novembre 2017, le 5è contingent nigérien de la MINUSMA basé dans le Cercle d’Ansongo a présenté la dernière résolution 2364 (2017) du Conseil de sécurité des Nations Unies, renouvelant le mandat de la MINUSMA, suivi d’une présentation du bataillon nigérien et de ses activités dans la zone. Assistaient à la rencontre qui s’est déroulée dans le Super Camp de la Mission onusienne des autorités administratives et celles des forces de sécurité maliennes, des représentants de la société civile et des médias.
Trois mois après leur déploiement dans le Cercle d’Ansongo, les Casques bleus du 5e bataillon nigérien ont réussi à renforcer leur cadre d’échange avec les autorités locales, les responsables des forces de sécurité maliennes, les représentants de la société civile et ceux des médias. « Contribuer à mieux faire comprendre à la population du Cercle d’Ansongo l’essentiel du mandat de la MINUSMA, particulièrement les tâches de sa composante militaire était notre premier objectif, » a souligné le Capitaine nigérien Souley Ibrahim, officier chargé de relations publiques et du protocole.
Le préfet du Cercle d’Ansongo, M. Wali Silamakan Sissoko, a rehaussé de sa présence cette rencontre en compagnie du premier adjoint au Maire, M. Amadou Yacouba Maiga. Il s’est félicité de cette initiative qui favorise, selon lui, la compréhension et le rapprochement entre la Mission onusienne et la population. « Ouvrir les portes de votre Super Camp aux populations pour leur parler du travail de la MINUSMA mérite tout notre accompagnement, » a-t-il dit avant de conclure : « je souhaite que cela puisse continuer ». Un sentiment de satisfaction partagé par M. Amadou Younoussa de la société civile du Cercle de Gao : « c’est un cadre essentiel qui doit être pérennisé si la Mission onusienne souhaite maintenir de meilleures relations avec nos communautés ».
Les participants ont aussi pris note des grandes lignes de la résolution 2364 (2017), notamment en ce qui concerne la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation, l’application du cessez-le-feu, le déploiement des patrouilles mixtes et des forces de défense et sécurité maliennes dans le Nord, le soutien de la Mission onusienne au processus de cantonnement, de désarmement, de démobilisation et de réinsertion et réintégration et entre autres, la protection des civils immédiatement menacés de violences physiques.
Mohamed Lamine Cissé, directeur de la radio communautaire Adouf à Tessit, s’est aussi réjoui d’avoir pris part à cette séance d’information qui, selon lui, est indispensable à la mise en place d’un environnement, qui permettra aux médias d’avoir un meilleur accès à une source sûre pour la vérification des informations. « Cette rencontre, » a souligné le Préfet du Cercle de Gao, « facilitera la dénégation de rumeurs et la désinformation qui portent atteinte à l’ordre ». Il a exhorté les journalistes présents à cette séance, à mettre fin aux rumeurs en donnant des informations vérifiées.Le bataillon nigérien présent dans le Nord du Mali depuis la MISMA a été intégré à la MINUSMA en juillet 2013. Actuellement ce contingent est constitué de 850 hommes, déployés entre Ansongo et Ménaka. Ils mènent des activités opérationnelles et des actions civilo-militaires conformément au mandat de la MINUSMA. Il s’agit du contrôle de l’axe Gao-Ménaka, des patrouilles urbaines de moyenne et longue portée mais aussi, de l’appui aux Forces de défense et de sécurité maliennes, de l’aide à la sécurisation des localités d’Ansongo et Ménaka et surtout, de l’assistance médicale gratuite au profit des populations.
Source: MINUSMA