Une dizaine de combattants Séléka ont été tués mardi matin à Bangui par des soldats français lors d’un accrochage devant le camp militaire RDOT, où sont cantonnés les ex-rebelles, a-t-on appris mercredi de source diplomatique.
Des soldats français ont été visés par des tirs devant le camp et ont répliqué en utilisant notamment les blindés légers Sagaie, équipés d’un canon de 90 mm, pour neutraliser les tireurs. Les militaires ont fait «une dizaine» de morts dans les rangs des combattants Séléka, a expliqué à l’AFP sous couvert d’anonymat cette source.
Pas de pertes côté français
Mardi, le lieutenant-colonel français Thomas Mollard avait indiqué à la presse que des soldats français avaient été «pris à partie» par des individus armés non identifiés et avaient «dû riposter» aux abords du camp RDOT. L’officier avait ajouté qu’il n’y a avait pas eu de pertes côté français.
Depuis lundi, les deux principaux camps de cantonnement d’ex-rebelles Séléka, qui avaient pris le pouvoir en mars 2013 en Centrafrique, ont été évacués et les combattants regroupés au camp RDOT, situé à la sortie nord de la ville.
L’ONU donne son feu vert à l’engagement d’une force européenne
Selon des sources militaires, environ un millier de combattants Séléka se trouvaient mercredi dans ce camp. Mercredi matin, un seul blindé français était en position devant le camp dont les abords étaient calmes, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a donné mardi son feu vert à l’engagement d’une force européenne en Centrafrique, pour aider les troupes françaises et africaines de la Misca à ramener le calme à Bangui, où des violences quasi quotidiennes opposent chrétiens et musulmans sur fonds de pillages.
source : 20minutes.fr