Plus de 7.000 combattants de l’ex-Séléka ont été désarmés depuis le lancement de l’opération de désarmement des soldats Français et cantonnés dans des casernes à Bangui a indiqué mercredi une source militaire de la force africaine en Centrafrique.
La situation sécuritaire n’est pas pour autant stabilisée : “il y a encore des coups de feu dans certains quartiers, mais ça se calme par rapport aux pillages et aux exactions du début du mois.” a confié ce haut-responsable de la Misca, force africaine en Centrafrique.
La Centrafrique qui est en proie à la violence depuis la chute du régime du président Bozizé par les rebelles musulmans de la Séléka responsables d’exactions quotidiennes sur les populations chrétiennes.
Depuis le début de l’opération de désarmement lancé par les soldats Français à Bangui le 09 décembre, les violences inter confessionnelles qui opposent chrétiens et musulmans ont fait près de 600 morts dans la capitale.
Mardi, l’armée française a mené une nouvelle opération de désarmement, qui s’est déroulée dans le quartier de Boy-Rabé au nord de la capitale, bastion des milices d’autodéfense chrétiennes anti-balaka.
Les 1.600 soldats Français déployés dans le pays tentent de ramener l’ordre et la sécurité avec le soutien de la Misca, forte de 3.700 hommes.
Nanita
Source: bamada.net