Les quatre militaires avaient été arrêtés lundi alors qu’ils escortaient un Général français de la force de maintien de la paix de l’ONU (Minusca) à l’aéroport, avaient assuré lundi l’armée française et l’ONU.
Selon des informations relayées sur les réseaux sociaux ils sont accusés d’avoir voulu « assassiner » le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra lors de l’atterrissage de son vol lundi à Bangui.
« Le parquet a décidé l’ouverture d’une enquête régulière pour faire la lumière sur les faits », a déclaré dans un communiqué, mardi, le procureur du tribunal de grande instance de Bangui, Laurent Lengande.
Les « légionnaires » auraient en outre été aperçus, selon le parquet, en possession de quatre pistolets automatiques, trois fusils d’assaut, une mitrailleuse et des grenades. Les quatre hommes se trouvaient « à moins de 30 mètres du passage du convoi présidentiel », a assuré le procureur ajoutant : « Le véhicule était suivi par les services de renseignements de la police depuis deux mois. »
Un haut responsable de l’ONU en Centrafrique a rencontré le président Faustin-Archange Touadéra mardi afin d’obtenir « au plus vite » la libération des quatre militaires membres de la mission onusienne Minusca dans ce pays, a annoncé dans un point de presse, mardi, le porte-parole des Nations unies, Stéphane Dujarric.
Peter Kum
Source: Anadolu Agency