Le 30 mai 2017, le CEN-SNESUP suivant la Lettre N°2017-37/CEN-SNESUP adressée à madame le ministre du Travail et de la Fonction Publique, Chargée des Relations avec les Institutions exige le départ du doyen de la FSEG au plus tard le lundi 12 juin. Si leur revendication n’est pas prise en compte, ils projettent d’aller en grève du 13 au 15 juin, voir au-delà.
Selon la lettre du syndicat dont le journal le confident a reçu copie, ce préavis de grève de révocation du doyen de la FSEG fait suite à des pratiques « anti-pédagogiques ».
‘’Vu la Constitution ; Considérant les pratiques anti-pédagogiques du doyen de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FSEG) ; Considérant la fermeture de la FSEG par le doyen Pr Ousmane Papa KANTE pendant 04 mois en 2015- 2016 pour des raisons personnelles ; Considérant la lettre N°16-37/CEN-SNESUP du 28 juillet 2016 relative à la validation de l’année académique 2015-2016 à la FSEG ; Considérant la lettre N°2017-29/CEN-SNESUP du 08 mai 2017 relative à l’annulation des résultats des examens à la FSEG ; Considérant la lettre N°5/Comité Syndical FSEG-FDPRI-FDPU du 26 mai 2017 relative à l’appui des revendications du Comité Syndical auprès des autorités compétentes ; Considérant la lettre du comité pédagogique de statistique de la FSEG en date du 29 mai 2017 demandant la restitution des cours aux professeurs permanents ; Considérant les conclusions de l’Assemblée Générale du SNESUP du 27 mai 2017, décidons d’observer une grève de 48 heures, allant du Mardi 13 au Mercredi 14 Juin 2017 pour exiger la révocation du doyen de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion, Pr Ousmane Papa KANTE de ses fonctions pour des pratiques anti-pédagogiques’’, ont-ils écrit.
Face à cette menace qui plane sur la tête du doyen Ousmane papa Kanté comme l’épée de Damoclès, les points de vue sont partagés. Si pour les syndicalistes son départ est vivement souhaité, d’autres acteurs du monde universitaires pensent qu’il s’agit plutôt d’un règlement de compte. ‘’Papa Kanté est un grand travailleur, sa tête ne plait pas au syndicat par ce qu’il n’a pas voulu suivre leur récent préavis de grève qui aurait duré environ 2 mois’’, dira un enseignant proche de son décanat.
Sachant bien la puissance des syndicalistes, il convient de dire à Ousmane Papa Kanté de vite faire ses valises. Car le vent levé contre lui, l’amènera très vite et loin de la tête du décanat de la FSEG, qu’il a toujours géré d’une main de fer. Néanmoins, il y demeurera pendant longtemps le « mythe de la rigueur » !
KANTAO Drissa
Par Le Confident