D’année en année la célébration de la journée internationale des femmes perd sa substance dans notre pays. Cependant elle a toujours obéit à un thème central, autour duquel les femmes se regroupent autour du président de la République pour en débattre dans un cadre unique et dans la solennité digne de la place des femmes dans notre pays. Parce qu’ayant perdu la bataille de la Cafo, à travers son bureau imposé, l’actuelle ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Oumou Touré a volontairement décidé de porter un coup à cette fête des femmes, par sa décision de décentraliser les activités sous la tutelle des différentes mairies. Aucun symbole d’unité.
Lors de son audience publique ordinaire du 15 février 2018, le Tribunal de Grande Instance de la Commune III, sous la présidence du juge Faradji Baba, Président du Tribunal, a vidé son délibéré, en déclarant irrecevable la demande de la CAFO, représentée par Mme Kéita Fatoumata Sissoko contre Mme Dembélé Oulématou Sow. Cette défaite des protégées de Oumou Cafo devant les juridictions a suscité en elle un sentiment de révolte contre l’organisation faitière des femmes. En sa qualité de ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, elle veut profiter des festivités du 8mars pour prendre sa revanche en portant un coup sérieux à l’éclat de cette fête. Cela, tout simplement par ce qu’elle détient les manettes du département de tutelle des femmes. Le premier acte de cette action de sabotage de Mme Oumou Touré, aura été, selon nos sources l’attribution d’une salle au sein de son département à Mme Kéita Fatoumata Sissoko pour mener ses activités de présidente intérimaire illégale de la Cafo. Puis la dotation en repas et en prime journalier de 1000 FCFA à des femmes ‘’bagarreures’’ qui assiègent chaque jour la cour de la CAFO, afin d’empêcher Mme Oulematou Sow d’y mettre les pieds. Comme si tout cela ne suffisait pas, la ministre des Femmes, vient par une décision personnelle de dénaturer la célébration de la Journée internationale des femmes (fêtée le 8 mars de chaque année). En lieu et place d’une assemblée générale commémorative pour aborder le thème central de la journée avec le Chef de l’Etat, elle a porté son choix sur la décentralisation des activités dans les différentes communes et circonscriptions du pays, tout en divisant en plusieurs morceaux l’enveloppe allouée par le budget de l’Etat, à cet effet. Tout cela afin que la présidente légitime de la CAFO, Mme Dembélé Oulématou Sow ne puisse pas trouver une tribune pour s’adresser aux plus hautes autorités. Donc pour une question d’égo, le ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, entend décentraliser les festivités du 8 mars, histoire pour la ministre, elle-même de porter son choix sur une petite commune, où elle accentuera ses efforts de mobilisation afin de faire croire au président de la République que : «les femmes sont derrière lui ». Va-t-on laisser jeter des lueurs ce miroir aux alouettes ?
Mimi Sanogo
Par Le Sursaut