La maison de la presse a abrité l’atelier de formation sur la loi régissant de la presse, l’éthique et la déontologie organise par le Cadre de Concertation des Directeurs de Publication (CCDP), c’était le mercredi 18 décembre 2019. Placée sous la présidence de la Haute Autorité de la Communication, représentée par Hamaye CISSÉ, la rencontre a Enregistrée la présence de l’administrateur de la maison de la presse, Mahamadou Talata MAIGA, du coordinateur du CCDP, nom moins Directeur de publication du journal caïman de Indé, Aboubacar BANYZAN et des acteurs de la presse. Dans les statistiques données par le formateur Mahamadou Talata MAIGA, il y’a environ 10.000 journalistes, 60 médias en ligne au Mali. Selon lui, la loi 2000 régissant la presse, le droit de réponse est une obligation en journalisme pour rectifier les erreurs et doit avoir le même corps que l’article publié. Dans la même, il fait savoir que plusieurs Journalistes font la communication mais non l’information. Le journaliste ne doit pas dire qu’il est blanc ou noir il doit observer la neutralité a-t-il Indiqué.
Pour le coordinateur du CCDP « la situation de la presse privée ces Trois dernières années est loin d’être reluisante. Des procès en cascade pour divers motifs ont opposé et continuent d’opposer les hommes de médias soit à des particuliers ou à des personnes morales. Raison pour Laquelle, conformément à l’un des objectifs de notre association patronale, qui est de former les hommes de médias de la presse privée sur toutes thématiques permettant d’améliorer leur compréhension de la profession de journalisme, a décidé d’initier cette session portant sur la loi qui régit la presse dans notre pays. Il s’agira pour la trentaine des participants de la presse écrite des radios privées, des sites internet de prendre connaissance des points clés en trois ou quatre sessions de la LOI REGISSANT LA PRESSE ; l’éthique et la déontologie ». Avant d’ajouter que « le but cet atelier n’est pas de donner des leçons à qui que ce soit, mais de rappeler aux uns et autres qu’il existe une loi qui régit cette profession, avec des pratiques d’éthique et de déontologie qui vont le respect et la prise en compte au quotidien dans nos organes de presse permettra d’éviter au maximum beaucoup de désagréments. Quand nous savons bien qu’un aucun journaliste de la presse privée ou homme de média n’est à l’abri d’un procès, soit directement ou soit indirectement. Un message également à l’endroit des plaignants contre les journalistes, que la publication du droit de réponse dans l’organeincriminé peut pallier à la tenue de procès contre le journaliste. Ce qui fera gagner énormément de temps aux deux parties. Comme, nous aimons le dire ‘‘ la place d’un journaliste n’est pas à la barre d’un tribunal’’ ». « L’initiative pareille sera multipliée comme les perspectives en 2020 », a-t-il conclu. Selon Hamaye CISSÉ, « Le journaliste doit s’éloigner de certaines Choses. Le journaliste doit être rigoureux dans le traitement des informations. En conclusion, le doyen a invité les journalistes au professionnalisme, que les hommes de médias évitent de publication de Vie privée et autres ».
B.M COULIBALY
Echos Médias