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Carte – Maroc : les coups de filet du BCIJ, le FBI marocain

En un an de service, le Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ) a démantelé pas moins de 24 cellules jihadistes au Maroc et a fourni de précieux renseignements à la France, à la Belgique et, tout récemment, à la Côte d’Ivoire. Retour sur ses plus gros coups de filets.

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Au lendemain de l’attentat contre Grand-Bassam en Côte d’Ivoire, qui a fait 19 victimes le 13 mars, le Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ), surnommé le FBI marocain, était sur les lieux, avec à sa tête le premier flic du Royaume, Abdellatif Hammouchi, et le ministre de l’Intérieur, Mohammed Hassad, reçus par le président Alassane Ouattara en personne. 

Abaaoud, Attar et… les autres

Un an après sa création, à la faveur d’un vaste mouvement de réforme dans les services sécuritaires, le BCIJ a acquis une envergure internationale. France, Belgique, Espagne et maintenant Côte d’Ivoire… De plus en plus pays, ciblés par le terrorisme, recourent à ses services. C’est grâce à lui qu’un certain Abdeslam Abaaoud, cerveau présumé des attentats de Paris en novembre 2015, a été localisé – puis tué – à Saint-Denis. Le 15 janvier, le BCIJ arrête à Fès le Belgo-Marocain Jalal Attar, ami proche d’Abaaoud, et dont le lien avec les attentats de Paris n’a pas encore été confirmé.

Les Marocains avaient également prêté main forte aux Belges dans le démantèlement, le 15 janvier 2015 – quelques jours après les attaques de Charlie Hebdo à Paris -, d’une cellule jihadiste dans la petite ville de Verviers.

Tourner la page des exactions

Au Maroc, en un an de service, le BCIJ a démantelé pas moins de 24 cellules terroristes. Dernière en date : un coup de filet à El Jadida, qui a permis d’arrêter une cellule de 10 personnes qui allait perpétrer un attentat à la voiture piégé en utilisant des armes et des substances chimiques d’une extrême dangerosité.

Le BCIJ incarne la nouvelle politique d’ouverture la Direction générale de surveillance du territoire (DGST), dont il dépend. L’un des services les plus secrets du Royaume, la DGST traîne derrière elle un lourd un passé d’exactions et de torture. Le Maroc veut tourner cette page en optant pour la transparence et pour le respect de la loi dans le traitement des personnes arrêtées. Chaque démantèlement d’une cellule terroriste ou d’un réseau de fraude – puisque le BCIJ est aussi chargé des affaires de trafic de drogue et de criminalité organisée -, fait l’objet d’un communiqué du ministère de l’Intérieur. Depuis un an, ce dernier en a publié une cinquantaine en tout.

Le triangle de la mort

Les personnes interpellées sont interrogés par les enquêteurs du BCIJ, qui ont la casquette d’officiers de police judiciaire. Si les faits qui leur sont reprochés s’avèrent fondés, elles sont déférées devant le tribunal de Salé, situé à quelque encablures du BCIJ, pour y être jugées. En un an, «  287 personnes ont été présentées devant la justice », révèle une source sécuritaire. Celles qui sont condamnées à des peines de prison sont transférées à la prison Zaki, située juste à côté. A Salé, le triangle formé par le BCIJ, le tribunal et la prison est appelé « le triangle de la mort ».

Source: Jeune Afrique

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