Un cas d’injustice domestique qui a provoqué l’indignation du voisinage.

La jeune femme, âgée de 22 ans, avait été recrutée comme aide-ménagère dans une famille vivant à Medina Coura. Selon les termes verbaux de l’accord, elle devait percevoir 25 000 F CFA par mois, soit un total de 900 000 FCFA sur les trois ans.

Mais à sa grande surprise, au moment de réclamer son dû, la patronne ne lui remet que 200 000 FCFA, avançant comme justification des verres brisés, des assiettes cassées. La domestique, effondrée, tente d’expliquer que ces incidents sont minimes au regard du travail fourni, mais sa voix reste sans écho.

Alertées par les cris, des voisines interviennent, apportant leur soutien à l’aide-ménagère, témoignant de son sérieux et de son dévouement. Face à l’impasse, un oncle de la jeune femme décide de porter l’affaire devant le commissariat du quartier.

Lors de l’audition, la patronne reconnaît avoir employé la jeune femme pendant trois ans. Après recoupement des témoignages, le commissaire instruit à la dame de verser l’intégralité de la somme due dans un délai d’un mois, sous peine de poursuites judiciaires.

Depuis cet incident, l’aide-ménagère a quitté le ń de sa patronne. Elle a été prise en charge par une agence de placement qui lui a trouvé un nouvel emploi, cette fois, avec un contrat clair et enregistré

Bintou Diarra 

Source : arc en ciel