Le parti de l’abeille solitaire est réparti aujourd’hui entre deux tendances ou clans. De ce fait, il n’arrive toujours pas à se décider pour présenter un candidat digne de ce nom pour l’élection présidentielle de 2018. Pire, jusqu’au 22 février dernier, les leaders et militants du parti ne n’étaient même pas tombés d’accord pour présenter un candidat. Lors de leur rencontre traditionnelle du mercredi dernier, il a été décidé que l’Adema désignera son candidat au plus tard le 31 mars.
Comment comprendre qu’un aussi grand parti politique ne soit plus que l’ombre de lui-même. Ce parti qui est censé être le plus grand du pays, mieux le deuxième plus grand parti politique en Afrique, peine aujourd’hui à retrouver sa propre voie pour l’élection présidentielle de 2018.
La « tendance IBK » au sein du parti ne prévoyait pas de candidature pour l’élection présidentielle prochaine. Elle aspirait à accompagner le président IBK. Quant à l’autre tendance, elle veut non seulement présenter un candidat, mais aussi compte sur participer activement à un changement de pouvoir. Selon les tenants de ce clan, après avoir soutenu le président IBK en 2013, les attentes n’ont pas été comblées.
Il reste à se demander si la ruche se présente à la présidentielle avec ces différentes tendances, quelle serait sa chance d’accéder au second tour ?
Les deux premiers candidats qui se sont proposés, à savoir Kalifa Sanogo, maire de la commune urbaine de Sikasso et Dramane Dembélé, ancien ministre, sont vus comme des ennemis par ceux-là qui veulent soutenir le président sortant. Quant à la candidature l’ancien président par intérim, le professeur Dioncounda Traoré, elle serait la bienvenue, sauf que ce dernier désiste.
Cependant, il est temps que les militants du parti de l’abeille solitaire mettent de côté leurs divergences si réellement ils veulent sauver la face du parti qui n’est plus ce « grand parti » digne de ce nom qui peine à retrouver sa voie politique depuis un certain temps.
Source: denonciateur