’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) s’élève contre les accidents de la circulation sur l’axe Kabala. Depuis le déménagement des étudiants à la cité universitaire de Kabala, les accidents sont devenus monnaie courante notamment avec des camions bennes qui transportent du sable et des graviers. C’est dans ce contexte que le mardi passé encore, les étudiants ont revécu le drame suite à une sixième victime d’accident.
À l’espace d’un an, 6 étudiants ont perdu la vie suite aux accrochages avec les camions bennes sur la route qui mène à l’université. Sans compter les civils qui sont généralement tués sur cette route. Mais, c’est le cas des étudiants qui coupe le sommeil aux responsables de l’AEEM. Ce problème dépasse les étudiants qui ont exprimé leur ras-le-bol à l’opinion nationale et internationale en exigeant l’implication des autorités pour stopper cette boucherie des camions-bennes en faveur de leurs camarades sur la route de l’école. Au lendemain de l’événement, les étudiants ont décidé de se rendre à la primature pour manifester leur colère. Ils ont été bloqués sur le pont Fahd par les forces de l’ordre.
Face à cette situation, l’AEEM a décrété 48 heures de grève pour aviser les autorités compétentes à s’impliquer davantage pour stopper immédiatement ces drames et qu’ils se reproduisent plus. « Une semaine » : C’est le délai que donne le secrétaire général de l’AEEM aux autorités pour une solution définitive aux accidents meurtriers sur la voie d’accès à l’Université de Kabala. En moins d’une année, affirme Abdoul Salam Togola dit Willy, au moins cinq étudiants ont déjà perdu la vie sur cette route surnommée «la route de la mort». « Nous avons toujours interpellé les autorités, mais rien!», a-t-il déclaré devant les micros. Le leader estudiantin a du coup rassuré : « Nous avons demandé une réglementation de la circulation des camions-bennes, cela aussi n’a pas été respecté… ». C’est dire que les étudiants sont déterminés cette fois-ci à mettre un terme à la catastrophe routière. Wait and see !
Source: denonciateur