Le Président de la République estime que les 36 gendarmes aux arrêts, pour 50 jours de rigueur et traduction devant un conseil de discipline, sont surtout relevés en retard en poste. Il est aussi indispensable que cette première Haute Institution de la République sache (3) trois choses :
- Suite aux différents succès remportés par ces gendarmes sur le terrain en l’occurrence, la libération du Président de la haute cour de justice, dans le cercle de Téninkou, le 31 Octobre 2017 à 11 heures, ces 37 gendarmes de la Force Rapide de la Gendarmerie, ont été, à titre de récompense, autorisés à faire le concours de présélection du Certificat Interarmes (C.I.A) à Macina, suivant le message N°0030151du 08 Novembre 2017, du Chef d’Etat Major Général des Armées (E.M.G.A).
Le concours de présélection du C.I.A en question, a eu lieu le 12 Novembre 2017, à Macina, au cours duquel les 37 gendarmes ont tous passé avec succès aux épreuves. A la veille du concours de sélection prévu à Bamako, le Samedi 25 Novembre 2017, le commandement militaire fait circuler sur toutes les zones d’opération, singulièrement à Diabali et Gomma Coura, un message pour autoriser tous les militaires de toutes les zones qui remplissaient les conditions, à rallier Bamako pour le concours de sélection (C.I.A).
Outre ce message, un autre de la même autorité, interdisait les 37 Gendarmes de la même zone d’opération de participer au dit concours. Le message précise que le Directeur Général de la gendarmerie déclare ne disposer d’aucun élément pour remplacer les 37 gendarmes, en vue de leur permettre de participer à leur concours (C.I.A).
Ce qui fût le comble du désespoir pour les gendarmes en question. Mais aussi, de l’ironie de la part du directeur général de la Gendarmerie qui dispose de 21 Escadrons de combat et 2 groupements mobiles de Gendarmerie tous fonctionnels. Ce qui reflète la thèse difficilement soutenable du DG, de ne pouvoir remplacer ces 37 Gendarmes, pour leur permettre de participer à un concours qui se présentait comme une aubaine pour eux.
En outre, il est aussi utile de clarifier à l’opinion nationale que ce sont seulement les 36 gendarmes qui ont été du déplacement sur Bamako. Parmi eux, un serait en permission exceptionnelle à cette date du 17 janvier 2018. Le seul absent avait obtenu une permission, selon les renseignements. Il découle donc de ce fait que ces 36 gendarmes ont été purement et simplement sacrifiés par leur directeur général de la gendarmerie. Ce qui doit être sans équivoque pour le président de la république, http://bamada.net Chef suprême des armées, trompé dans cette affaire, est que ce personnel du détachement de gendarmes, a totalisé sur le terrain trois (3) mois sans salaire mensuel. Ce qui a été ignoré par le directeur général de la gendarmerie, Santigui Moro Sidibé. Ce dernier n’est jamais sur le terrain pour entrer en contact avec ses hommes, en vue de connaitre leurs difficultés et recenser leurs dolences pour trouver des solutions, à l’instar de ses paires de la garde nationale, des 2 armées nationales et de la police Nationale. Ceux-ci sont sur le terrain pour ce précieux contact avec leurs hommes.
Malgré leur forte demande auprès du directeur général, afin qu’il vienne leur expliquer les conditions de leur mise à l’écart à propos du (C.I.A) et le non paiement de leur salaire mensuel 3 mois durant, cette Autorité n’a jamais voulu faire le déplacement vers eux et, n’a jamais envoyé un membre de son staff, pour au moins les écouter sur le terrain. Il place un barrage entre ses hommes et lui, telle une couverture comme s’il a quelque chose à se reprocher lui-même. Le directeur général de la gendarmerie, est resté durant tout le temps hermétique à tous les messages qui parviennent de ses hommes. Qui sont sur un terrain sujet à toutes les menaces et incommodités. Malgré tout, ils ont su et voulu tenir vaillamment et avec honneur contrairement à tout ce qu’on raconte comme abandon de poste. Selon des sources proches de l’affaire, ’il n y a guère eu d’abandon de poste de la part de ces 36 Gendarmes, pour les raisons suivantes :
Le 05 Janvier 2018, un message de commandement de l’armée, ordonnait au détachement de la Gendarmerie, en fin de mission à Goma Coura après trois (03) mois, jour pour jour de se rendre à Sokolo pour ouvrir le nouveau poste de sécurité, longtemps abandonné pour les raisons de sécurité.
Le Commandant TANDINA, chef des opérations, avait préféré garder ce message sur lui 10 jours durant, parce que la diffusion dudit message pouvait, à son jugement personnel, inciter les militaires à la révolte et à l’abandon du poste de Gomma Coura sans délai. Aussi, la marche des femmes des militaires de Diabali en est une illustration jamais démentie à la même période. Le message du 05 Janvier 2018 sus cité, n’a alors été diffusé que le 15 Janvier 2018, car il faisait mention que la dite correspondance est exécutoire dès réception. A compter de cette date du 15 Janvier 2018, la Gendarmerie n’était donc plus au compte du poste de sécurité de Gomma Coura. Face au refus catégorique du directeur général de la gendarmerie de se rendre à Gomma Coura, pour connaitre leur état d’âme par rapport à leur mise à l’écart pour le C.I.A et son refus catégorique de reconnaître aussi les difficultés de vie de leurs familles, ils ont décidé de se rendre auprès de celui-ci à Markala, à Ségou, ou à Fana. Bien qu’avisé, le DG Santigui Moro Sidibé qui leur tendait un piège, les a laissés arriver à Kasséla, pour alors les intercepter. Selon une source bien imprégnée, heureusement, c’était en présence d’un groupe d’officiers supérieurs à savoir : le Chef d’état Major de la garde nationale, le commandant de la zone de défense militaire de Kati, des représentants des services de sécurité, que ces 36 Gendarmes se sont expliqués de façon très claire à leur directeur général, en lui précisant qu’ils n’ont autre intention que de venir demander comment ils ont été privés du (C.I.A) au moment où leurs collègues militaires ont eu l’autorisation de venir composer au même concours, au niveau de la même zone d’opération. Tous convaincus qu’ils avaient passé avec succès à la présélection (C.I.A).
Les 36 gendarmes ont souligné au directeur général de la gendarmerie qu’ils ont totalisé 3 mois sans salaire mensuel, avec la souffrance qu’endurent les familles après eux. Ils ont exprimé leur désolation de voir leur Chef direct refuser la moindre visite de terrain, comme le font ses homologues pour mieux comprendre et répondre aux problèmes, souffrances et doléances. Ces 36 Gendarmes et leur seul collègue absent, dénoncent les versions de tentative de Coup d’Etat montées de toute pièce, des mensonges contre cette haute institution qu’est le Président de la République. Un fait qui ne n’honore aucun porteur d’uniforme et fils du pays épris de démocratie et patriotisme.
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Source: denonciateur