Mercredi, la campagne nationale de dépistage du cancer de l’Utérus a été lancée à l’hôpital Gabriel Touré sous la haute Présidence de Mme Keïta Aminata Maïga, Epouse du Chef de l’Etat en présence du ministre de la santé et des acteurs engagés dans ce combat.
Identifié comme premier cancer de la femme au Mali, le cancer de l’utérus est pour le sérieux problème qu’il représente pour les femmes, ses victimes.
Financée par l’amical des femmes d’Orange Mali, l’objectif premier de cette campagne est de parvenir à couvrir au moins 70% des femmes/filles dans le District de Bamako. Il s’agit pour les acteurs, de sensibiliser sur les dangers de cette maladie mortelle et de faciliter le dépistage.
Engagée dans cette lutte, Orange Mali, dira Lamine Seydou Traoré, adjoint au DG, est consciente de son poids dans l’économie du pays, c’est pourquoi elle s’est engagée à exercer pleinement sa responsabilité sociétale en entretenant des relations saines, transparentes et de confiances avec les acteurs. Pour Traoré, Orange Mali est donc engagé à tout mettre en œuvre pour que cette campagne qui sauvera des vies, réussisse pleinement.
Dans son allocution, le DG adjoint de l’hôpital Gabriel Touré, Cheick Tidiane Sylla, a rassuré à la première dame de la détermination de son centre hospitalier à contribuer fortement à la réussite de cette campagne.
A son tour, la ministre de la santé, Marie Madeleine Togo a fait savoir que les cancers, jusqu’ici considérés comme la maladie des pays développés, constituent aujourd’hui un véritable problème de santé publique pour les pays en développement.
Selon elle, « Mali, 2144 cas de cancers ont été colligés dans le registre de 1998 à 2002 avec une prédominance chez les femmes, des cancers du col de l’utérus (33,59%) et du sein (23%) et chez les hommes, les cancers du foie (26,6%) suivis des cancers de l’estomac (22,3%) ».
Pour la première dame, Keïta Aminata Maïga, « Le cancer du col de l’Utérus est une pathologie qui a la particularité de troubler uniquement les femmes et, continue de faire des ravages, mais pourtant curable, voire évitable ».
Il est donc nécessaire, ajoutera l’épouse du chef de l’Etat, de sensibiliser les femmes afin d’éviter un déséquilibre familial voire, sociétal
Elle a demandé aux acteurs de mettre à profit toutes les occasions afin d’amener surtout les jeunes femmes à se faire dépister. Ce qui, conclura-t-elle, fera relever le défi.