L’information a été donnée lors du lancement de l’association des assurés de l’assurance maladie obligatoire (A.AMO), samedi dernier à la Maison des ainés. Le représentant de la Caisse nationale d’assurance maladie (CANAM).Oumar Tiémoko Sangaré, conseiller technique à l’AMO, a évoqué les avantages liés à l’institution de sa structure.
Selon Oumar Tiémoko Sangaré, le régime d’assurance maladie obligatoire a permis l’accroissement de la capacité financière des structures de santé illustrée par le paiement de plus de 43, 667 milliards FCFA entre 2012 et 2017 au titre de remboursement des prestations de santé.
Aussi, le conseiller technique à l’AMO a souligné que l’institution de sa structure comme substitut au paiement direct par les usagers a pour avantage de permettre, par la mutualisation des ressources et des risques, l’augmentation de la solvabilité de la demande de soins de santé chez les personnes couvertes. «Sont bénéficiaires du régime les personnes physiques assujetties, les ayants droit à charge des personnes physiques assujetties, les conjoints, les enfants âgés de moins de 14 ans, les enfants scolarisés âgés de 14 à 21 ans, les ascendants directs (père et mère), à condition qu’ils ne soient pas des personnes assujetties à l’AMO», a rappelé M. Sangaré.
A ce propos, Dr Seriba Traoré de l’AMO a indiqué qu’«un panier de soins trop généreux engendrera le déséquilibre du système». Quant à sa collègue, Mme Diallo Kadiatou N’Diaye, elle a levé toute équivoque quant à la situation des conjoints. «Une épouse, même ayant une formation professionnelle mais en chômage bénéficie du régime du fait de l’assujettissement de son conjoint et vice versa», a-t-elle expliqué.
Aussi, Mme Diallo Kadiatou N’Diaye a révélé que sa structure est en train de prendre les dispositions nécessaires afin de moraliser davantage les pratiques. Car, a-t-elle fait savoir, certaines pharmacies appliquent automatiquement toute augmentation de prix (la différence entre le prix d’acquisition et le prix AMO est payée par l’assuré).
Par contre, a- t elle déploré, en cas de baisse de prix chez leurs fournisseurs, ces mêmes pharmacies continueraient de facturer le prix antérieur.
Mahamane Maïga
Lejecom