Dans toutes les résidences déjà visitées, les problèmes révélés restent quasiment les mêmes. Il s’agit surtout « de problèmes qui existent depuis longtemps », a précisé M. Dembélé. La vétusté des résidences ainsi que leur faible capacité d’accueil face à l’augmentation de l’effectif des étudiants sont entre autres des problèmes détectés et qui nécessitent des investissements. « Depuis les indépendances, il n’y a pas eu de nouvelles constructions au niveau des résidences », a-t-il laissé entendre.
À travers cette visite, le directeur général du CENOU entend attirer l’attention des plus hautes autorités sur ces problèmes et les inviter non seulement à la construction de nouvelles infrastructures, mais aussi à l’amélioration de celles qui existent déjà.
À la résidence de Badalabougou, le Colonel Major Ousmane Dembélé a rassuré les étudiants de la disponibilité de l’État à leur côté. Il précise que l’État se bat avec les moyens de bord pour l’amélioration de leurs conditions de vie et d’étude. C’est pourquoi il n’a pas manqué à demander de même de la part des étudiants : « Nous leur [les étudiants ndlr] demandons de bien prendre soin de ces biens que l’État met à leur disposition », a-t-il demandé avant de les appeler à soutenir l’État sur ce chantier.
Cette visite, indique le directeur général du CENOU, le colonel major Ousmane Dembélé, s’inscrit dans une série de visite initiée par la direction du CENOU en collaboration avec son Conseil d’administration. Ces visites ont commencé par l’IPR-IFRA de Katibougou et devront s’achever par la résidence de Kabala après celle de Badalabougou.
Correspondance particulière