En tournée dans les régions de Koulikoro et Mopti, dans le cadre de la campagne électorale de l’élection du président de la République, scrutin du 29 juillet 2018, le candidat de l’ADP-Maliba Aliou Diallo a pu s’imprégner des préoccupations majeures des Maliens de l’intérieur. Il s’agit entre autres des problèmes d’eau, d’électricité, d’emploi et d’infrastructures routières. À ces préoccupations, s’ajoute la relance de l’économie locale.
À la tête d’une forte délégation à bord de 75 véhicules, l’homme d’affaires malien Aliou Diallo a sillonné les localités de Koulikoro, de Banamba, de Touba dans la région de Koulikoro et de Mopti (Bandiagara, Bankass et de Djenné).
Partout où la délégation est passée, les populations ont exprimé les mêmes besoins à savoir les problèmes d’eau, d’électricité, d’emploi et d’infrastructures routières, ainsi que la pauvreté. Selon la plupart des témoignages des populations locales, le régime actuel a trahi le Mali par le non-respect de ses engagements vis-à-vis du peuple malien. Car il n’a pas pu trouver de solution à la crise du nord du Mali et l’insécurité gagne du terrain jour après jours.
Les promesses de construction d’infrastructures routières, de santé, d’éducation et les économies locales ont du mal à avoir une croissance à hauteur de souhait. Les interlocuteurs d’Aliou Diallo pensent que la solution au problème du Mali se trouve entre les mains d’un homme nouveau capable de mettre en place une stratégie pour permettre au Mali de sortir sa tête de l’eau. Et cet homme idéal, selon eux, est l’homme d’affaires malien Aliou Diallo, PDG de la société minière Wassoul’or.
Les militants pensent qu’il est le seul candidat à avoir fait ses preuves dans le secteur privé en employant des milliers de personnes. Aussi, l’homme d’affaires malien a-t-il construit plusieurs écoles, centres de santé, des mosquées ainsi que des actions humanitaires estimées à plusieurs centaines de millions. Le coût global des investissements du candidat de l’ADP-Maliba envoisine les 250 milliards de FCFA. Pour ses fidèles, celui qui a suffisamment d’argent ne cherche pas le pouvoir pour ses propres intérêts, mais il s’agit de venir en aide aux citoyens maliens qui sont abandonnés par l’élite depuis l’indépendance politique en 1960.
Des propos certifiés par le candidat Aliou Diallo qui se dit sauveur d’un pays qui cherche toujours ses repères. Pour lui, la situation actuelle du Mali est inadmissible. D’autant qu’il dispose d’énormes richesses naturelles, comme l’or, le calcaire, le pétrole, le gaz, le fer et l’uranium ; il n’est donc pas pauvre. Le candidat Diallo pense que le pays est victime de la mauvaise gouvernance.
C’est pourquoi il pense que les dirigeants actuels doivent être dépossédés du pouvoir lors du scrutin du 29 juillet prochain. Il a aussi invité les Maliens à lui faire confiance pour diriger le Mali. Cela permettra, selon lui, de mieux exploiter les ressources naturelles du pays pour le bonheur des Maliens.
C’est la raison pour laquelle, Aliou Diallo a promis de désenclaver la zone de Banamba ; de relancer l’Huicoma (Huilerie cotonnière du Mali) de Koulikoro ainsi que toutes les entreprises et usines qui sont en arrêt ; de lutter efficacement contre les conflits intercommunautaires à travers la création d’un million deux cent mille (1 200 000) emplois en 5 ans et la création de 20 mille entreprises dont la grande majorité dans le secteur agricole. Afin de mieux combattre le terrorisme, Aliou Diallo promet un investissement de 1000 milliards de FCFA sur 5 ans dans la formation, l’équipement et l’amélioration des conditions de vie des forces armées et de sécurité maliennes.
La tournée a pris fin par l’étape de Djenné dans la région de Mopti. Lors de cette étape, la délégation conduite par le candidat Aliou Diallo a échappé belle à une attaque terroriste. Un terroriste fonçant sur le cortège, en escale derrière la grande mosquée où le candidat rendait visite aux leaders religieux, dans la ville de Djenné, a été arrêté par les chasseurs avant qu’il ne passe à l’action.
André Traoré
Élection présidentielle du 29 juillet 2018
Aliou Diallo sur les traces du Béninois Patrice Talon
À quelques jours du 1er tour de l’élection présidentielle du 29 juillet 2018, la force réelle de l’homme d’affaires malien Aliou Diallo ne fait plus de doute. Le candidat de l’ADP-Maliba, qui bénéficie du soutien des leaders religieux, des commerçants détaillants et d’une frange importante de la population malienne, fait plus que jamais partie des favoris dans la course à Koulouba. Celui qui a soutenu à coup de milliards l’actuel homme fort de Koulouba, est sur le point de lui succéder.
Cela avait été le cas au Bénin quand l’actuel président de la République, Patrice Talon, après avoir financé la campagne de Yayi Boni, avait fini par lui succéder. Même si les réalités des deux pays ne sont pas les mêmes, tout se passe jusque-là à l’identique. Aliou Diallo dispose de sérieux atouts pour remplacer Ibrahim Boubacar Keita à la tête du Mali. Parce que, non seulement l’homme d’affaires malien est un sang nouveau sur la scène politique, mais aussi ses soutiens font de lui un candidat capable de renverser la tendance.
Celui qui n’a jamais géré un «rond» de l’Etat malien, encore moins bénéficier d’un marché public, est auréolé du soutien total du Chérif de Nioro du Sahel, M’Bouiyé, du président du Haut conseil islamique du Mali, l’Imam Mohamoud Dicko, du réseau des commerçants détaillants et du parti ADP-Maliba, qui a plus de 600 conseillers communaux, 9 députés à l’Assemblée nationale du Mali ainsi que la plateforme pour le renouveau du Mali. Une plateforme qui regroupe plus de 20 partis et 2 300 associations et mouvements politiques. Aussi, la capacité financière de l’homme d’affaires malien lui donne une chance supplémentaire par rapport aux autres prétendants.
Avec ses soutiens de taille et de poids et son parcours, l’homme d’affaires malien Aliou Diallo est plus que jamais sur les traces de Patrice Talon. Les deux hommes ont un parcours similaire car ayant chacun soutenu leur «ami» dans la course à la magistrature suprême de leur pays.
Yayi Boni a bénéficié du soutien de l’homme d’affaires béninois Patrice Talon, et il a été de même pour Aliou Diallo en 2013 dans l’élection IBK à la tête du Mali. Patrice Talon a pu succéder à Yayi Boni au Bénin. En sera-t-il de même pour Aliou Diallo ? Les résultats du scrutin présidentiel de ce dimanche nous donneront la réponse.
André Traoré
Soleil Hebdo