Le lundi 16 juillet 2018, aux environs de 23 heures, le lieutenant Fatoumata Mariko, commandant de la brigade territoriale de gendarmerie de Ouezzinbougou, commune de Mandé, cercle de Kati, et ses vaillants éléments ont procédé à l’interpellation de deux individus suspectés de vol de téléphone et moto Djakarta.
En effet, selon le commandant de brigade, Mme Fatoumata Mariko, suite à la collaboration des forces de l’ordre avec la population civile, deux individus ont échappé de peu à la mort. Aussitôt informée, Mme Fatoumata Mariko a dépêché une de ses équipes sur les lieux pour constater les faits. Cette équipe a trouvé deux individus battus à sang par la population.
De quoi, s’agissait-il ?
O.K. et A.K. sont deux apprentis chauffeurs. Pas que ! Ces deux individus évoluant sur moto Djakarta ont braqué un monsieur pour lui prendre sa moto Djakarta en abandonnant la leur sur place.
Poursuivant leur chemin, O.K. et A.K., évoluant sur la moto volée vers 19h le même jour à Kanadjiguila, vont accoster, au bord de la route, Lamine Doumbia, pour lui retirer de force son téléphone portable pendant qu’il était en communication. En prenant la fuite, ce dernier crie au voleur et au secours. Ils furent ainsi arrêtés dans leur course et écharpés par la population entre Ouezzinbougou et Kanadjiguila (commune de mandé).
Suite à l’intervention de l’équipe de la gendarmerie, ils furent conduits par les Sapeurs-pompiers dépêchés sur place et ont été conduits au CHU Gabriel Touré. Après les premiers soins, ils ont ensuite été emmenés à la brigade pour des interrogatoires. À l’issue desquels, leur implication a été avérée dans plusieurs cas de vol de moto à main armée. Ils devraient répondre de leurs actes devant le procureur de la République du tribunal de première instance de la Commune IV du District de Bamako.
Occasion pour Mme Fatoumata Mariko de lancer un appel à la collaboration à l’endroit de la population pour favoriser une meilleure efficacité des forces de l’ordre dans leur mission de sécurisation des personnes et de leurs biens.
Ousmane DIAKITE
Soleil Hebdo