Recrutée pour soigner l’image du président candidat IBK, Voodoo Communication joue plutôt contre lui. C’est le triste constat qui se dégage à quelques jours du scrutin présidentiel.
Pour une compagne électorale très serrée où les candidats doivent montrer patte blanche pour convaincre l’électorat, le président sortant est pourtant partant largement favori. Sauf que sa communication joue contre lui et l’éloigne des citoyens.
De par son succès en 2013, l’agence de communication Voodoo a été sollicitée pour la même prestation en 2018. Sur le terrain, en lieu et place d’une véritable campagne de communication qui associe les médias nationaux, Voodoo a choisi le chemin le plus tortueux pour distribuer le message du président candidat.
Dans le monde de la presse, l’on s’interroge sur le peu d’égard que cette agence accorde aux journaux, radios, télévisions et journaux en ligne du pays. A ce jour, personne, en tout cas dans la presse locale n’est en mesure de dire ce que fait réellement Voodoo.
Pourtant, qui mieux que cette presse nationale connaît les actions menées jusqu’ici par IBK. En tournée dans les différentes régions du pays ou en activité durant son premier mandat pour inaugurer un édifice ou pauser une premier prière, le président sortant a toujours été accompagné par la presse.
Pour cette campagne, l’on s’attendait voir les hauts faits d’IBK portés comme il se doit à l’opinion nationale et internationale. Contre toute attente, Voodoo passe à côtés de la plaque et jette du coup un fort discrédit sur l’image du président IBK.
A ce jour, pas d’actions visibles qui confortent l’image du candidat IBK à quelques jours seulement du 1er tour de la présidentielle du 29 juillet 2018.
Pour beaucoup, les agissements de Voodoo sont guidés par des escrocs qui font croire à l’agence que tout est parfait avec la presse. Certains n‘hésitent même pas à s’approprier du travail des organes de presse et se présentent au siège de Voodoo pour récupérer l’argent en leur nom. C’est à la fois indigne et écœurant.
Des révélations prochaines sur les intermédiaires sans vergogne.
Affaires à suivre…
Alhousseini Touré
Source: La Lettre du Mali